Une autre vision du débat sur le Brexit Par Bruno Bertez… (Avec Note du Lupus)

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Vous, je ne sais pas comment vous faites, mais moi je ne peux plus me passer du plug in audio qui lit les articles à haute voix ; )))).  Même si des fois c’est un peu approximatif, ça reste quand même un super atout pour le blog, pour ce faire n’hésitez pas à l'utiliser, en cliquant sur l’icône « Écoutez » en haut des articles (sauf page de garde).

On voit peu d’analyses fondamentales et de long terme des conséquences d’une éventuelle sortie Britannique de l’Union, et pour cause, les travaux publiés ressortent de la propagande, leur but est de faire peur, pas d’informer. Et puis, si des travaux sérieux étaient faits, ils poseraient des questions délicates à la fois sur le modèle économique des Anglais mais aussi sur la place qu’ils occupent dans le carrousel de la finance. Or cela, c’est sacré, personne n’a le droit de l’approcher et encore moins de le dévoiler.

Vous savez ce que nous répétons, tout système ne survit que si l’essentiel, si son essence, ses lois cachées demeurent non sues, inconscientes. L’inconscient du système est un monstre qui ne peut voir la lumière.

La Grande-Bretagne est le repère des Grands Prêtres du système, c’est le berceau, c’est l’église, le lieu des révélations. La monnaie Britannique elle-même est un miracle dont Mark Carney disait, qu’elle ne tient et n’existe que par « the kindness of strangers », la gentillesse des étrangers !

Le système britannique est « Le système », pas très différent de celui de John Law. L’économie est quasi exclusivement rentière, avec des déficits colossaux dans les échanges réels. Le surplus, la Plus Value, ne viennent pas de la production de biens et de services, non, ils viennent du rôle que la Grande-Bretagne exerce dans le monde : elle est le banquier,  l’investisseur, le conseil en investissements de la planète. Et c’est à ce titre que sa position est centrale mais quasi-secrète, méconnue. La Grande-Bretagne est la conscience ou mieux l’inconscient financier du monde. Ses rentes, ses commissions, les intérêts et dividendes touchés, plus les investissements directs (FDI)  et le Hot Money lui permettent de tenir son rang. De tenir son rang et accessoirement de régler ses factures, la Grande-Bretagne importe 4 à 5 fois plus qu’elle n’exporte. Son déficit des comptes courants représente 7% de son GDP.

Nos convictions sont les suivantes :

- Nous ne croyons pas un effet prolongé du référendum sur les marchés

- Nous ne croyons pas à un impact considérable sur le système capitaliste financier des Britanniques, il peut survivre, s’adapter à toute situation

- Nous ne croyons pas à une réaction en chaîne négative à l‘intérieur de l’Union européenne.

- Nous sommes d’ailleurs persuadés que si le vote était en faveur du Brexit, les mêmes qui criaient à la catastrophe hier s’empresseraient, demain, après coup de minimiser. Il y a des Plans « B ».

BRUNO BERTEZ Le 21/6/2016  (Extraits)

NOTE DU LUPUS

FALSE FLAG : Le Brexit est un os à ronger donné aux Souverainistes par Cameron car les enjeux pour les Globalistes sont déjà ailleurs…

Vouloir redonner sa souveraineté à un pays qui depuis 40 ans a choisi comme mode de développement le capitalisme financier, le communautarisme a tout va (et l’immigration qui va avec) le moins disant en matière sociétale c’est comme vouloir redonner sa virginité à une femme qui aurait eu 3 maris et 50 amants cela n’a pas de sens…

Les Anglais viennent d’inventer un nouveau style de référendum, le référendum d’après coup, celui qui fait beaucoup parler, beaucoup écrire, mais qui ne sert plus à rien puisqu’il n’est plus possible de faire machine arrière, et que l’on est déjà passé au post-Royaume-Uni … et qu’il y a belle lurette que les Anglais ont tiré les premiers … leur révérence … Le Roi est mort ! Vive la Reine !

 

Source : Leblogalupus.com

Informations complémentaires :

 


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