He bien, cette fois-ci, ils assument, pas comme pour le Venezuela...

Le Corps des Gardiens de la révolution iraniens (Gardiens de la révolution) se remet encore des dommages qu'il a subis lors d'une cyber-campagne américaine offensive menée contre lui en juin, selon des sources. L'attaque aurait dégradé la capacité du Corps des gardiens de la révolution islamique à frapper les pétroliers et autres navires dans le golfe Persique. Le New York Times a déclaré jeudi que la cyberattaque a eu lieu le 20 juin, quelques heures après que le président américain Donald Trump eut annulé les frappes aériennes contre l'Iran. La Maison-Blanche avait envisagé de lancer les frappes aériennes en représailles contre l'abattage d'un drone de surveillance américain par les forces iraniennes et leur utilisation alléguée de mines à pattes contre des pétroliers commerciaux par les Gardiens de la révolution islamique le mois précédent.
Le journal n'a pas révélé les détails de la cyber-campagne, mais a déclaré qu'elle ne visait aucune partie des programmes de missiles ou autres programmes de défense de l'Iran. Sa mission était de dégrader les capacités de frappe secrète du Corps des gardiens de la révolution islamique, qui opère en tant que paramilitaire et n'est pas supervisé par l'armée. Washington a blâmé l'IRGC pour les attaques à la mine de limpet contre les pétroliers, et a exprimé ses inquiétudes quant à leur poursuite. La cyberattaque a corrompu les bases de données informatiques et les réseaux de communication que l'IRGC utilise pour coordonner les opérations secrètes en mer, et a entraîné l'arrêt temporaire des attaques de l'IRGC contre les pétroliers, a déclaré le Times.
Les cyberattaques du 20 juin n'étaient pas censées être permanentes, mais leurs effets ont duré beaucoup plus longtemps que prévu, selon le journal. Elle a cité les affirmations de hauts responsables américains anonymes selon lesquelles le Corps des gardiens de la révolution islamique "essaye toujours de réparer des systèmes de communication essentiels et n'a pas récupéré les données perdues lors de l'attaque". Il convient également de noter que, selon des sources américaines, l'Iran n'a pas intensifié ses propres cyberattaques contre des cibles occidentales en représailles à la cyber-campagne américaine contre l'IRGC.
Cependant, selon le Times, certains responsables américains ont exprimé des doutes quant à la sagesse et à l'impact à long terme de la cyberopération. Ils affirment que la cyberattaque a donné aux Iraniens l'occasion de recueillir des informations précieuses sur les cybercapacités américaines. Elle leur a également permis de détecter et de corriger leurs vulnérabilités, ce qui leur permet de mieux se défendre contre de futures cyberattaques. Enfin, les attentats ont neutralisé les réseaux de communication du Corps des gardiens de la révolution islamique, que les États-Unis avaient pénétrés et à partir desquels ils recueillaient des renseignements vitaux, selon eux.
► Auteur : Joseph Fitsanakis | Date : 30 août 2019 | Lien permanent
Source : Intelnews
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