Une startup de Biotech utilise des neurones humains pour construire des ordinateurs puissants

La traduction exclusive du jour, merci à Chalouette pour les corrections.

NB. Que les gens qui votent négativement sur cet article ai la gentillesse d'expliquer pourquoi en commentaire. (nous on ne fait que relayer l'info) Merci. ; )

L'industrie informatique a été confrontée à un problème existentiel depuis un certain nombre d'années maintenant : en raison des limitations physiques et quantiques du dioxyde de silicium, la vitesse d'un processeur d'ordinateur à base de silicium ne peut être poussée plus loin que ce que nous faisons à présent, sans qu'il ne fonde.

Pour contourner ce problème, l'industrie a eu recours à la division de plusieurs processeurs dans des dispositifs individuels, en espérant que la puissance de traitement supplémentaire permettra  une augmentation de la vitesse. Mais cette méthode ne peut pas être poussée beaucoup plus loin que ce qui se fait jusqu'à présent. Les chercheurs travaillent sur ​​de nouvelles technologies dans l'espoir de remplacer complètement le silicium, avec des processeurs optiques et à base quantique en cours d’élaboration. Et inversement, au moins, une startup de technologie utilise une technologie très ancienne dans leurs tentatives de pousser au-delà du mur du silicium.

Koniku, une startup de biotechnologie, fondée par Oshiorenoya Agabi, est le développement de leurs processeurs basés sur une technologie qui a déjà produit les ordinateurs les plus puissants sur la planète - la biologie de notre propre cerveau. L'ambition de Agabi, de révolutionner l'industrie de l'informatique, est construite sur ​​son expérience dans l'industrie de la biotechnologie : « Depuis les quinze dernières années, je travaille essentiellement à comprendre comment les neurones communiquent entre eux.  Je travaille sur la façon de communiquer individuellement avec des neurones - afin de savoir comment lire les informations qu’ils contiennent et d’écrire des informations dans ces derniers. »

Les 100 milliards de neurones qui composent le cerveau humain moyen représentent plus de 40 petaflops de puissance de traitement - environ 500.000 fois la puissance d'un iPad typique - et elle est beaucoup plus économe en énergie que notre technologie actuelle. Le supercalculateur le plus puissant au monde, l’ordinateur chinois  Tianhe-2, a presque la puissance de traitement du cerveau humain, mais utilise 24 mégawatts de puissance, par rapport à la consommation de seulement 10 watts dont le cerveau humain a besoin.

Le prototype actuel de Koniku, surnommé le Koniku core, est une grille en réseau de 64 coquilles de neurones artificiels, utilisés pour soutenir des neurones biologiques individuels qui alimentent la puce. Le dispositif actuel est capable de calculs de base, et il a été utilisé pour démontrer le contrôle d'un drone de détection chimique. Agabi dit qu'ils espèrent être en mesure de miniaturiser le dispositif à la taille d'un nickel, en 2018.

Bien que le prototype 64 neurones soit capable de fonctions simples, il pense qu'un dispositif de 500 neurones pourrait contrôler des voitures sans conducteur ; 10.000 pourrait traiter de l'imagerie en temps réel d'une manière similaire à nos propres yeux ; 100.000 neurones pourraient contrôler de la robotique en intégrant des sens ; et 1 million de neurones pourraient produire de la cognition pure et simple - une machine qui pourrait penser par elle-même. 

 

Source(s) : Crashdebug.fr via Unknowncountry.com sur la piste de Blasklistednews.com

Traduction : ~ folamour ~

Corrections : ~ chalouette ~

Reproduction libre à condition de citer la source ainsi que celle de la traduction.

Cet article vous a intéressé ? Crashdebug.fr a besoin de ses lecteurs pour poursuivre son activité, faites un don.

Informations complémentaires :