USA 2017 : Soumission ou guerre civile ?

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Ils l'ont bien fait avec JFK (Informations Complémentaires)

Trump 12 02 2017

Depuis l’investiture de Donald Trump, il y a seulement une dizaine de jours, les Services Secrets américains ont enregistré avec une passivité troublante plus de 12.000 tweets appelant ouvertement à son assassinat. On apprend que le nouveau Président serait mis sur écoute, sans doute par ces mêmes Services Secrets, et que le contenu des informations illégalement collectées serait déversé dans les médias, dont certains suscitent ouvertement ces appels à l’élimination physique du Président (notre photo) !

Par une de ces surprises que réserve l’Histoire, le pays qui a inventé et provoqué des révolutions de couleur dans de nombreux pays s’applique à lui-même ces méthodes éprouvées de renversement de gouvernement. Les comportements hystériques et les manifestations de haine épaulés par une presse et des officines qui jouent avec le feu font régner aux Etats-Unis un climat de violence larvée. Des batteries de journalistes, de politiciens battus, de psychanalystes, de « stars » autoproclamées, envisagent « démocratiquement » que l’on interne le Président élu, qu’on le destitue, qu’on l’accuse de « trahison », qu’on le renverse par quelque coup d’Etat militaire ou même qu’on le massacre. L’essentiel, vous l’avez compris, est qu’il soit privé de son mandat le plus vite possible.

Comme si cela ne suffisait pas, Trump est mis par les juges dans l’incapacité d’appliquer son programme ; des obstructions politiques systématiques l’empêchent aussi de composer son Cabinet (à ce jour, il n’a pu nommer que quatre ministres sur quinze. Les autres sont encore des personnalités héritées de l’administration Obama) ; les menées du clan proche des Clinton ont relancé la guerre au Donbass afin de faire obstruction à la politique de rapprochement avec la Russie…

Pour de nombreux observateurs, le Système met Trump dans l’incapacité d’agir en même temps qu’il use de toutes ses capacités de nuisance pour l’écarter définitivement du pouvoir (harcèlement dans les médias, obstructions judicaires et politiques, enquête du Sénat sur ses relations avec le Kremlin, légitimation du « tyrannicide »…). Autrement dit, il apparaît nettement (et sans que cela soit le moins du monde nié par les intéressés) que la mouvance proSystème refuse le résultat des élections, empêche le Président démocratiquement élu d’appliquer le programme pour lequel il a été élu, et, le jour venu, sera prête à user de violences pour rétablir un Président politiquement correct.

Dans l’esprit de nombreux soutiens de Trump commence à clignoter une petite lampe rouge : ne seraient-ils pas victimes d’un déni de démocratie ? Ou plutôt, tout cela ne signifie-t-il pas que la démocratie n’est qu’une illusion servie au petit peuple, que le pouvoir réel n’appartient pas à celui-ci et ne lui appartiendra JAMAIS puisqu’il ne peut échapper au Système ? Le jeu électoral ne serait-il alors qu’un jeu de dupe, un simulacre de démocratie puisque le peuple sera de toute manière contraint, par les techniques de persuasion ou par la violence, de finalement accepter le choix du Système ?

La contestation antiTrump réhabilite la violence comme moyen de conquérir, de reconquérir et de conserver le pouvoir. Elle entraîne un changement complet de paradigme. Prenant acte de cette régression, de nombreux Américains en arrivent ainsi à la conclusion que leur pays est entré dans une ère post démocratique et que face au droit du plus fort le jeu électoral est devenu obsolète ou insuffisant. La gauche sociétale, le féminisme, le lobby LGBT, la finance, les médias, l’oligarchie… ont placé leur action sur le terrain de la guerre et ont ainsi posé en principe que la force prime le droit, et que seule la violence est en mesure de décider de la légitimité présidentielle. Une partie de l’Amérique, celle qui profite de la mondialisation, a donc unilatéralement décidé de rendre caduque le jeu démocratique fondé sur les codes, les procédures et surtout les résultats de la consultation populaire pour lui substituer le droit du plus fort. L’autre partie, celle qui souffre de la mondialisation, commence à entrevoir le visage totalitaire du Système et à s’interroger sur la nécessité de jouer la violence contre la violence pour que sa voix soit respectée. Que se passera-t-il si cette Amérique qui perd, une Amérique armée, accepte, elle-aussi, la logique de confrontation ?

L’Amérique prend conscience que le Système est solidement installé et que seule une insurrection populaire pourra le déloger. L’expérience américaine d’un président antiSystème littéralement prisonnier du Système (en attendant son élimination) oblige aussi les Européens à s’interroger : que se passera-t-il si une Marine Le Pen est élue ? La démonstration par la violence que le jeu électoral est une escroquerie, l’agressivité de la gauche sociétale et morale prête à en découdre pour protéger le Système, forcent certains à envisager des solutions radicales et viriles plus en adéquation avec les réalités.

Ainsi, l’élection de Trump aura eu cette vertu de démontrer que face au Système les peuples doivent se soumettre ou relever le défi de la guerre civile !

 

Antonin Campana

 

Source : Autochtonisme.com

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