Moment détente : WAF, le café pour tous les mordus de chiens et les fous de toutous

Dans une ancienne galerie photo, de la rue de la Barre, ouvre, dans une quinzaine de jours, le premier café chiens lillois. Un endroit pour tous ceux qui sont en manque d’affection canine. On n’y entre pas avec son chien, mais pour passer un moment avec des chiens.

Ce dimanche, les membres de la communauté du WAF sont venus mettre la main à la patte, et ont aidé à

peindre le café chiens. PHOTO PIB

Ils n’en sont qu’à donner des coups de peinture sur les murs. Mais, déjà, on connaît la chanson qui pourrait passer en boucle dans ce futur café de la rue de la Barre. Le Youki de Richard Gotainer (milieu des années 80). Parce que, dans l’absolu, on pourrait tout à fait y croiser, comme dans la chanson, la mémère qui donne du susucre avec la boubouche à son toutou. Ou le pépère en admiration devant les papattes poilues et la queue-queue qui remue de son gentil petit Youki.

Le petit Kiki, avec sa voix qui porte, sera l’un des animateurs du café chiens de la rue de la Barre. PIB

Le café, qui ouvre mi-novembre, n’est pas un café comme les autres. C’est un café chiens. Un café dans lequel on ne ramène pas son chien mais dans lequel se retrouvent les fous de toutous, des mordus de chiens qui n’en ont pas à la maison. Ophélie Poillion, la maîtresse des lieux, fait partie de ces gens en manque d’affection canine. « Je n’ai pas eu de chien avant 21 ans. » Ses parents ne voulaient pas. Eh bien, depuis, elle s’est vengée. Comme quoi ce n’est jamais bon de priver les enfants, Ophélie en a maintenant neuf. Ils ne sont pas vraiment tous à elle, mais appartiennent plutôt à ce qu’elle appelle la communauté du WAF – le nom de ce café chiens. Le chien est le meilleur ami de l’homme en général et du gourmand en particulier. Au WAF, on boit thé ou café (pas d’alcool), accompagnés de pâtisseries.

Parmi les neuf toutous du WAF, il y en aura toujours trois hébergés en famille d’accueil et donc candidats à l’adoption.

Faut-il s’inquiéter, en matière d’hygiène, de la proximité d’une cuisine avec un espace dans lequel évolue en permanence neuf chiens ? Non, répond Ophélie. L’endroit où l’on mange est séparé de celui où l’on joue avec les animaux et rien n’est préparé sur place.

Le chien sert-il de faire-valoir à un simple salon de thé du Vieux-Lille ? Pas du tout. On est loin du chien objet. Parmi les neuf toutous du WAF, il y en a toujours trois candidats à l’adoption.

Faut-il slalomer entre les crottes ? Non plus. « On sort les chiens toutes les deux heures », promet Ophélie. En groupe : ça va faire de l’animation dans le quartier.

Ouverture le 18 novembre. « Il est conseillé de réserver », glisse ironiquement Ophélie. Quoique. La communauté du WAF compte un millier de copains sur Facebook. Si tout le monde vient, on risque de se retrouver truffe contre truffe.

Source : Lavoixdunord.fr

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