WSJ confirme : Le chef du coup d'Etat vénézuélien nommé par Trump planifie une thérapie de choc capitaliste néolibérale

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Update 07.02.2019 : Les autorités vénézuéliennes découvrent une cache d'armes fabriquées aux États-Unis au milieu d'un coup d'État américain à réaction lente (mintpressnews.com)

Update 07.02.2019 : La fuite de documents par Wikileaks révèle l'utilisation militaire américaine du FMI et de la Banque mondiale comme armes « non conventionnelles ».

Le Wall Street Journal a rapporté que Juan Guaidó, le dirigeant du coup d'État nommé par les États-Unis au Venezuela, a déjà rédigé des plans pour « ouvrir le vaste secteur pétrolier du Venezuela aux investissements privés » et « privatiser les actifs détenus par les entreprises publiques ».

Le rapport confirme ce que The Grayzone a déjà rapporté.

« Juan Guaidó, reconnu par Washington comme le dirigeant légitime, a déclaré qu'il vendrait les actifs de l'État et inviterait l'investissement privé dans l'industrie énergétique », peut-on lire dans l'article du Wall Street Journal du 31 janvier.

Le document note que Guaidó prévoit « d'inverser la politique économique du président Nicolás Maduro », expliquant :

    « M. Guaidó a déclaré que son plan prévoyait la recherche d'une aide financière auprès des organisations multilatérales, l'octroi de prêts bilatéraux, la restructuration de la dette et l'ouverture du vaste secteur pétrolier du Venezuela aux investissements privés. Il a également dit qu'il mettrait fin au gaspillage des subventions publiques et qu'il prendrait des mesures pour relancer le secteur privé. »

En d'autres termes, Guaidó prévoit de mettre en œuvre la thérapie de choc capitaliste néolibérale que Washington impose à la région depuis des décennies.

Grâce au financement d'institutions financières internationales dominées par les États-Unis comme le Fonds monétaire international (FMI), le dirigeant du coup d'État vénézuélien cherche à adopter un programme agressif d’« ajustement structurel », adoptant le genre de politiques économiques qui ont conduit à la mort évitable de millions de personnes et à une explosion de la pauvreté et des inégalités dans les années suivant la restauration capitaliste en ancienne Union soviétique.

Dans un discours, Juan Guaidó a même fait écho à une rhétorique populaire parmi les conservateurs américains : « Ici, personne ne veut qu'on lui donne quoi que ce soit. »

Il est clair que les priorités du dirigeant du coup d'État reflètent celles des oligarques capitalistes et des politiciens de droite du Venezuela aux États-Unis. La libéralisation économique est le premier et le plus important objectif de l'opposition vénézuélienne ; la démocratie n'est qu'un prétexte.

 

Par Ben Norton

 

Source : Grayzoneproject.com

 

Informations complémentaires :

 
Venezuella 07 02 2019 

 

 


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