https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/01/25/face-a-l-urgence-climatique-les-militants-se-tournent-vers-la-desobeissance-civile_5414640_3244.html
https://www.lemonde.fr/planete/article/2019/01/26/climat-extinction-rebellion-se-prepare-a-entrer-en-resistance-en-france_5414936_3244.html
2.1...Donc demain, pour sauver le climat, il faut attaquer l'Etat judiciairement aujourd'hui jusqu'à l'anarchie pour empêcher l'Etat de nuire à dame nature2.2...Donc demain, pour sauver le climat, il faut une religion mondiale sans Dieu/Jésus dans l'unité et la diversité
2.3...Donc demain, pour sauver le climat, il faut supprimer une partie de l'Humanité par tous les moyens au nom de la sauvegarde de la planète et des générations futures
Dans un entretien accordé à L’Obs, l’ancien ministre de l’Environnement Yves Cochet propose des mesures pour inciter à faire moins d’enfants afin de limiter le coût écologique de la population et pouvoir accueillir davantage de migrants. Une solution choc pour ce défenseur de la décroissance, qui fait réagir.
« Renversons notre politique d’incitation à la natalité ! » Dans un entretien remarqué au magazine L’Obs daté du 3 janvier, Yves Cochet dévoile des solutions radicales pour sauver la planète face au dérèglement climatique. Il propose des mesures pour « faire moins d’enfants » et « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes » afin de limiter l’impact écologique d’une population mondiale toujours plus nombreuse.
Concrètement, l’ancien ministre de l’Environnement sous Lionel Jospin, propose « d’inverser la logique des allocations familiales » : « Plus vous avez d’enfants, plus vos allocations diminuent jusqu’à disparaître à partir de la troisième naissance. » Et d’ajouter : « Ne pas faire d’enfant supplémentaire, c’est le premier geste écologique. »
Réduire la pression démographique
Yves Cochet, qui dirige le laboratoire d’idée « Momentum » consacré aux « transitions nécessaires pour amortir le choc social de l’anthropocène », assure que la croissance démographique a un impact important sur le dérèglement du climat. Cet ancien professeur de mathématiques s’appuie sur « l’équation du Kaya » (du nom d’un économiste japonais), selon laquelle notre impact environnemental peut être résumé par I = PAT. « Pour quantifier l’effet de nos activités sur la planète (I), il faut prendre en compte la richesse d’une population (A), la technologie qu’elle utilise pour produire de l’énergie et des biens (T), mais aussi sa taille (P)… On peut bien sûr agir sur les facteurs « richesse » et « technologie », mais il nous faut aussi prendre en compte la démographie. Or, c’est un truisme de le dire : pour réduire le nombre d’habitants sur Terre, il faut faire moins d’enfants. »
Cet adepte de la théorie de l’effondrement de nos sociétés assume un « choix politique », assurant qu’il faut « arrêter de se multiplier et de remplir la Terre », contrairement à l’injonction biblique de croissance de la population humaine.
Les pays riches doivent montrer l’exemple
Il se défend toutefois d’être « raciste ou élitiste » et précise : « Je ne vise pas les pays les plus pauvres, qui font plus d’enfants que les autres. Au contraire. Les pays riches sont les premiers à devoir décroître démographiquement. » Et ajoute que la limitation des naissances nous permettrait de « mieux accueillir les migrants qui frappent à nos portes ».
Une prise de position qui fait réagir dans la classe politique, à l’image du député Les Républicains Éric Ciotti, qui a fustigé sur Twitter des « propos délirants » et déploré que « cette vision d’une certaine gauche est celle du suicide organisé d’une civilisation ».
Propos délirants d'Yves Cochet qui propose dans @lobs de limiter les naissances en rendant dégressives les allocations lorsque les familles s'agrandissent...pour mieux accueillir les migrants! Cette vision d'une certaine gauche est celle du suicide organisé d'une civilisation. pic.twitter.com/9x6paE8vab
— Eric Ciotti (@ECiotti) 3 janvier 2019
Source(s) : Ouest-france.fr via Contributeur anonyme
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