Parti socialiste ; le cadeau de Noël ... Guérini

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Ce soir en rentrant chez moi je suis tombé par hasard sur une émission sur la télévision française, Chac de Christophe Dechavanne, dans laquelle Jean-Noel Guérini s’exprimait pour la première fois depuis la révélation des affaires de la famille Guérini et toutes ses mises en causes.

On peut s’interroger sur le fait que Jean Noel Guérini ait accepté de parler dans une émission non politique, sur TMC une chaîne de milieu de la TNT, un talk, mélangeant la princesse Stéphanie de Monaco, un comique cocainomane, un mannequin de genre Zoolander et Yann Wehrling l’un des porte parole de la campagne Présidentielle de François Bayrou. Une sorte de dîner de c… mais qu’avec des cons.

Jean Noel Guérini était plutôt à l’aise sur le plateau de télévision, peut-être se sentait-il adapté au milieu ? Mais probablement le fait que l’émission soit diffusée sur un petit canal, à une heure tardive, face à des interviewers qui n’étaient pas des professionnels de l’interview politique, étaient des conditions qui permettaient à Jean Noel Guérini de ne pas se sentir trop menacé.

Dès le début de l’interview Jean Noel Guérini a fait le point sur son état de santé « ça va … moralement c’est pas facile à supporter ». Il explique qu’il ne s’est pas exprimé jusque là dans une émission télévisée parce que dans la tempête médiatique, on rappelle plus de mille articles de presse, il aurait été « inaudible ». Puis les interviewers lui ont fait un interrogatoire de currciculum vitae, durant lequel on retrace son incroyable ascension de ses « origines modestes » à la présidence du Conseil général. Face au rappel de ses mises en causes judiciaires, trafic d’influence, prise illégale d’intérêt, association de malfaiteurs, Jean Noel Guérini n’a qu’une seule réponse « C’est faux ! » Selon lui toutes ces affaires auraient été monté parce qu’il serait une « gêne » politique. Christophe Dechavanne lui rétorque alors les écoutes téléphoniques, dans lesquelles on entend son frère se comporter comme un donneur d’ordre à l’encontre de fonctionnaires du Conseil général des Bouches du Rhône, est un élément à charge. La réponse de M Guérini est alors tout simplement hallucinante, puisqu’elle fait fi de toute solidarité fraternelle et il dit tout simplement que son frère a abusé de son « indulgence ». Plus tard il dira que cela fait un an qu’il s’est abstenu de voir son frère depuis emprisonné. Dechavanne le relance sur les écoutes téléphoniques, mais vous on vous a entendu dire qu’il fallait « nettoyer les bureaux » et suite à ce fait des ordinateurs ont disparu. Guérini très embarrassé, puisqu’il prend un air encore plus grave, dit mais ce n’est rien ce n’était alors qu’un « réflexe fraternel ». Il charge encore son frère. Pour toute cette affaire M Guérini ne serait que la victime de « l’instrumentalisation de la droite locale » , Muselier certainement en tête qu’il n’a « jamais menacé de mort », Guérini une pauvre cible du « chevalier blanc » du PS, Arnaud Montebourg. On arrive au côté encore plus honteux de l’affaire. Pourquoi n’a t-il pas été tout simplement exclu des rangs du parti socialiste ? Il est à ce moment passé une vidéo dans laquelle, on voit Martine Aubry, première secrétaire du parti socialiste, s’agacer qu’Arnaud Montebourg remette le cas de Jean-Noel Guérini en débat ; « c’est pas possible » grommelle-t-elle. On fera d’ailleurs remarquer à Guérini que Martine Aubry avait eu des scores très élevés dans certaines circonscriptions des Bouches du Rhône, lors de la primaire. Werhling conclura justement à la fin qu’il sera difficile pour le Parti Socialiste de gouverner en traînant toutes ses affaires locales, d’aujourd’hui telle les Bouches du Rhône, anciennes telle l’Hérault et récentes telle le Pas de Calais. Même si le moment est mal choisi, à cause de la campagne Présidentielle, la direction du Parti socialiste ne pourra pas se passer de mettre de l’ordre dans les baronnies socialistes locales.

Mais cela me fait penser. Il y a quelques mois, j’ai vu à la télévision une émission de reportages télévisés soi-disant parlant d’économie, sur M6, Capital, dans laquelle on parlait du métier de plombier. On voyait notamment dans ce reportage d’un jeune chef d’une grande entreprise de plomberie située dans les Bouches du Rhône qui étalait sa réussite, sur son petit bateau mangeant des oursins avec ses amis ou dans sa grosse voiture de marque allemande, de cet étalement de réussite, le reportage pouvait laisser croire qu’il avait commencé comme apprenti. Il expliquait qu’il réalisait au moment du reportage le chantier d’un hôpital public de Marseille. Je crois me souvenir qu’il disait que 80 % de sa commande était des marchés publics… Je savais que je l’avais déjà vu quelque part, je ne sais plus. Son nom va me revenir …. Gaudin ! Ah oui c’est ça, c’était Gaudin ! Mince alors il est peut-être en famille avec le maire de Marseille ? Bon d’accord je fais semblant, je connais déjà la réponse.

Que ce soit à droite ou à gauche, la classe politique française est trop habituée au mélange des genres et aux affaires louches. Avec une telle représentativité politique, un tel niveau d’indignité, il ne faut pas s’étonner que la ville de Marseille soit gangrénée par le crime et la violence !
 
Source : Agoravox

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