Pensez-vous qu'à 55,56 mètres/seconde (200 km/h) on est plus présidentiable qu'à 36,11 mètres/seconde (130 km/h) ? Je n'en sais rien... Mais comme pour l'€uro, si on doit s'arrêter d'urgence ce n'est pas la même chose... En tout cas vous savez quoi acheter comme voiture et comme plaques de remplacement pour vos déplacements le week-end ; )))
VIDÉO - Alors que la réforme du permis de conduire devient un thème important de la campagne présidentielle, l'hebdomadaire Auto Plus a suivi durant deux mois les escortes des candidats. Et dresse le palmarès des fautes.
Ils sont pressés, avalent des kilomètres pour rejoindre les salles de meeting et en oublient les règles que n'importe quel Français doit respecter sur les routes. Ainsi l'hebdomadaire Auto Plus, a suivi durant deux mois les convois de nos candidats. «On les a suivis chacun sur 300 km pour avoir un aperçu de leur comportement», raconte le journaliste, Benjamin Lyonnet, à l'origine de ce reportage. Et s'il fallait personnellement sanctionner les candidats, Nicolas Sarkozy serait menacé de perdre son permis.
Moins 11 points, selon les journalistes qui ont notamment relevé qu'en cas de bouchons, la bande d'arrêt d'urgence devenait «la voie royale». Soit une faute à 3 points et 135 euros d'amende. Par ailleurs, le journal note que «plus qu'en ville, c'est sur les grands axes que les écarts ont été relevés avec des excès de vitesse allant jusqu'à 190 km/heure le 8 mars en Haute-Loire sur l'A6. Le candidat-président n'y était pourtant pas, ayant choisi de rentrer par un autre moyen à Paris après une visite à l'usine Lejaby d'Yssingeaux.»
Un demi-tour à contre-sens pour l'escorte de Hollande
Passons à François Hollande qui perdrait 8 points avec des passages sur les voies de bus, dont un en l'absence de clignotant (-3 points). Côté vitesse, Auto Plus relève que le candidat circule à «allure raisonnable» mais note «une petite pointe à 140 km/h qui aurait dû entraîner le retrait d'un point». En ville, la conduite est parfois dynamique, «à l'image du demi-tour à contre-sens». «Un raccourci dangereux qui ne lui fait gagner que quelques secondes et devrait coûter 4 points de permis», estiment les journalistes. Selon le journal, le bilan est mitigé «mais bien meilleur que celui de Lionel Jospin qui avait, en 2002, explosé le décompte avec 16 points».
François Bayrou perdrait 7 points. «Globalement, le candidat béarnais roule à un rythme modéré», mais, grand classique, oublie parfois le clignotant (moins 3 points). Quant à Marine Le Pen, seule candidate à prôner la suppression du permis à points, elle ne perdrait que 3 points.
Eva Joly, adepte du taxi
L'écologiste, Eva Joly, et le candidat Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, sont épargnés. Mais l'hebdomadaire souligne aussi qu'ils utilisent plus volontiers le taxi que les transports alternatifs en ville. À propos de la candidate des Verts, les journalistes soulignent «qu'elle ne brûle pas de CO2 à tort et à travers, certes. Mais elle ne s'oblige pas non plus à prendre les transports en commun ou le vélo».
Le magazine délivre toutefois un relatif satisfecit général aux candidats qui «se sont un peu calmés» par rapport à 2007. «Il y avait des feux rouges brûlés et bien davantage de gros excès de vitesse. Les escortes se sont assagies», note Benjamin Lyonnet. Selon les observations du journal, le président Jacques Chirac «s'est toujours montré irréprochable».
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Source : Le Figaro
