L'Assemblée confirme que les animaux sont « doués de sensibilité »

Bonjour, revue de presse en stock (tout au moins ma partie). J'attaque notre Une. Sachez qu'il y a assez d'infos préoccupantes comme cela (je pense notamment au lobbying de P. Gattaz), alors j'ai voulu commencer cette journée avec une bonne nouvelle (même s'il aurait été souhaitable de créer une vraie catégorie entre humain et objet).

Comme vous le savez (j'en ai parlé), nous vivons accompagnés de 3 chats + (1 chat Sdf), et je m'occupe aussi depuis 6 ans d'un aquarium à l'eau de mer de 450 l. Alors, depuis le temps, j'ai eu la chance de pouvoir observer en détails le comportement, voir la psychologie, de mes animaux domestiques.

Aussi, j'ai trouvé que le fait que l'Assemblée fasse évoluer leur statut était un signe encourageant (dans le maelström de mauvaises vibrations que nous avons tous les jours).

Là aussi, les choses évoluent....

Une autre bonne nouvelle, c'est que l'on est ... Vendredi... ; ))))))))))

Amitiés,

f.

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L'Assemblée nationale a adopté, jeudi 30 octobre, une disposition qui reconnaît aux animaux la qualité symbolique d'« êtres vivants doués de sensibilité ». Déjà voté par les députés en avril, le texte final rejette les amendements écologistes souhaitant aller plus loin ainsi que ceux de l'UMP visant à restreindre sa portée.

Au terme d'un débat animé, mais moins vif que lors du premier passage dans l'hémicycle, les députés ont voté l'article alignant le code civil, qui considère les animaux comme « des biens meubles », sur les codes pénal et rural qui les reconnaissent déjà comme « des êtres vivants et sensibles ».

Lire l'entretien : Les animaux reconnus comme « êtres sensibles », un pas « totalement symbolique »

NOUVELLE CATÉGORIE

La mesure avait été critiquée aussi bien par certains défenseurs des animaux, qui estiment qu'elle est dénuée de portée pratique, que par la FNSEA, principal syndicat agricole, qui craignait qu'elle « ne [remît] en cause la pratique de l'élevage ». Mais le principal syndicat agricole français voit désormais dans la rédaction du texte un moindre mal, car les animaux ne se voient pas doter d'une nouvelle catégorie, entre celle des hommes et celles des biens, comme l'avaient demandé une vingtaine d'intellectuels en 2013.

L'Assemblée avait introduit cet amendement porté par le député socialiste des Hautes-Pyrénées, Jean Glavany, dans le projet de loi de modernisation et de simplification du droit, ensemble de mesures juridiques très diverses qu'avait déjà voté le Sénat.

Cette modification législative fait suite à une pétition lancée il y a près de deux ans par la fondation de protection animale 30 millions d'amis, et qui a reçu le soutien de plusieurs intellectuels. Députés et sénateurs avaient échoué à se mettre d'accord sur une version commune du projet de loi, le désaccord portant non sur la disposition relative aux animaux, mais sur une habilitation donnée au gouvernement pour modifier le droit des contrats et obligations.

De ce fait, le projet de loi, dans sa version établie par l'Assemblée, doit de nouveau être examiné par chacune des deux chambres avant d'être définitivement adopté par la chambre basse du Parlement, qui aura le dernier mot.

 

Source : Lemonde.fr

 


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