25% de contrôles en plus : le gouvernement veut encore fliquer les chômeurs (Libération)

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Bonjour, il serait peut-être plus productif de s'attaquer aux causes réelles du chômage (qui sont connues depuis longtemps), plutôt que de harceler les chômeurs, pour le reste pensez à ce que ça peut donner tout ça avec le Big Data, les compteurs Linky, etc.

Borne Chomage
La ministre du Travail, Elisabeth Borne, le 14 octobre sur le site du village olympique à Saint-Ouen
(Seine-Saint-Denis). (Sarah Meyssonnier/AFP)

La ministre du Travail, Elisabeth Borne, a annoncé 250.000 contrôles dans les six prochains mois pour «s’assurer que les demandeurs d’emploi cherchent effectivement du travail».  

Les chômeurs reprendraient bien un peu de contrôle ? A cinq mois de l’élection présidentielle, le gouvernement, par la voix de sa ministre du Travail, Elisabeth Borne, accorde une nouvelle tartine de flicage aux demandeurs d’emploi. Pôle Emploi, qui a réalisé environ 400.000 contrôles en 2019, va intensifier de 25 % ses efforts pour vérifier que les chômeurs mettent tout, vraiment tout en œuvre pour revenir à la vie active.

«Les contrôles vont s’intensifier, a assené Borne au micro de RTL ce mercredi matin. Pôle Emploi a fait de l’ordre de 400.000 contrôles en 2019. Dans les six prochains mois, ils vont faire 250.000 contrôles. C’est une augmentation de 25 %, spécifiquement sur des secteurs en tension.»

La ministre a décliné les contours de cette surveillance : «Les conseillers de Pôle Emploi vont vérifier qu’un demandeur d’emploi répond à des offres, se rend à des entretiens, participe à des sessions de recrutement ou suit les formations proposées. C’est une évaluation faite sur plusieurs mois, pas un couperet. La réponse est graduée. La première fois, on peut supprimer temporairement votre allocation pendant un mois et cela peut aller jusqu’à la radiation si on recommence.»

Borne, qui estime la mesure «bien normale» étant donné que «les demandeurs d’emploi» sont accompagnés «comme jamais», veut «s’assurer qu’ils cherchent effectivement du travail». «Sur le quinquennat, on a investi 15 milliards d’euros dans la formation pour les demandeurs d’emploi», a-t-elle encore rappelé. Ces contrôles seront réalisés par 600 conseillers dédiés.

En marge de son intervention, le ministère du Travail a précisé que plus de 300.000 offres non pourvues depuis plus d’un mois seraient prochainement passées en revue, comme l’a indiqué Emmanuel Macron mardi soir lors de son allocution. «Les demandeurs d’emploi qui ne démontreront pas une recherche active verront leur allocation suspendue», a dit le président de la République, une disposition déjà prévue en cas de manquement aux obligations légales.

Source : Liberation.fr

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