Complot iranien présumé à Washington : Téhéran crie au coup monté

Alors, quoi de neuf à l'international pour nous remonter le moral ? Eh bien, après avoir refusé toute négociation et déplacé leur flotte en face des côtes iraniennes, il semblerait que le fameux Stuxnet n'ait pas été assez efficace (quoique, il faudrait demander leur avis aux Japonais !)

Et les spécialistes de la désinformation nous sortent un petit complot made in NSA/CIA clef en main ! Oussama Ben Laden et Al-Quaida c'est has been ! Ils ne peuvent presque plus servir.

Par contre Mahmoud Ahmadinejad c'est tendance ! Avec la France qui, en bon VRP atlantiste, a déjà ouvert la voie, c'est du billard ! Sœur Anne ne vois-tu rien venir ?....

Notre orchestre de la fin du monde joue toujours et vous propose ce matin un moment de bonheur avec le prémonitoire : What a wonderfull world... de Louis Armstrong... (Informations complémentaires)

L'Iran a rejeté en bloc les accusations américaines l'impliquant dans un projet d'assassinat de l'ambassadeur saoudien aux Etats-Unis, criant à un coup monté de Washington qu'il a mis en garde mercredi contre toute velléité de "confrontation".

Le ministre américain de la Justice Eric Holder a annoncé mardi l'inculpation de deux ressortissants iraniens accusés d'avoir projeté d'assassiner l'ambassadeur d'Arabie saoudite, Adel Al-Jubeir dans le cadre d'un complot "conçu, organisé et dirigé" par l'Iran.

"Scénario ridicule fabriqué de toutes pièces" pour créer des tensions entre l'Iran et ses voisins arabes du Golfe, a immédiatement rétorqué Téhéran.

"Les relations entre l'Iran et l'Arabie saoudite sont basées sur le respect mutuel et une telle accusation sans fondement ne mènera nulle part", a dit le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Ramin Mehmanparast.

Washington cherche à la fois à "détourner l'attention de ses problèmes domestiques" et à créer des divisions au sein des pays musulmans afin de "sortir Israël de son isolement actuel", a-t-il estimé.

Téhéran a toutefois laissé transparaître son inquiétude quant aux suites possibles des accusations américaines en mettant en garde les Etats-Unis contre toute velléité de "confrontation".

"Nous ne cherchons pas la confrontation, mais s'ils nous l'imposent les conséquences seront plus dures pour eux" que pour l'Iran, a affirmé le chef de la diplomatie Ali Akbar Salehi.

L'Iran a également saisi le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon et le Conseil de sécurité sur les "conséquences dangereuses" que pourraient avoir les accusations américaines sur la stabilité dans le Golfe et au Moyen-Orient.

Dans une lettre officielle, l'ambassadeur d'Iran à l'ONU, Mohammad Khazaee, a également appelé les "voisins musulmans à se montrer vigilants contre les campagnes vicieuses (des Etats-Unis) visant à ébranler la paix et les relations d'amitié entre les pays de la région".

"Cette procédure solennelle et la rapidité inhabituelle des réactions iraniennes montrent que l'Iran prend l'affaire très au sérieux", a relevé un diplomate occidental à Téhéran.

A l'appui des craintes iraniennes, Londres a assuré Washington de son appui pour de nouvelles sanctions contre l'Iran, tandis que l'Union européenne avertissait Téhéran que l'affaire aurait "des conséquences très graves" si les accusations américaines étaient prouvées.

Washington a d'ores et déjà annoncé son intention de faire monter la pression internationale contre Téhéran, déjà soumis à de sévères sanctions de l'ONU et des pays occidentaux pour son programme nucléaire controversé ainsi que pour ses violations des droits de l'Homme.

Les autorités saoudiennes sont demeurées relativement discrètes, se bornant à condamner "une violation odieuse des conventions internationales" dans un communiqué de leur ambassade à Washington.

Mais cette affaire, relève-t-on dans les milieux diplomatiques à Téhéran, intervient alors que les relations de l'Iran avec l'Arabie saoudite se sont fortement détériorées, après l'intervention militaire saoudienne à Bahreïn en mars pour aider à réprimer une révolte de la population majoritairement chiite, comme en Iran, contre la dynastie sunnite de l'émirat.

Téhéran a vivement critiqué cette intervention, s'attirant en retour l'accusation d'ingérance dans les affaires intérieures de ses voisins pour chercher à les déstabiliser.

Ryad a également accusé l'Iran d'avoir fomenté des manifestations violentes la semaine dernière dans l'Est chiite de l'Arabie saoudite, laissant entendre que l'affaire aurait des suites.

Source : Le point

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