Jeudi, les militants socialistes, pour beaucoup des élus, se sont exprimés en vue du Congrès à venir. Les résultats sont conformes à ce qui était attendu et satisfont presque tout le monde. Le débat a été inexistant, ce Congrès étant principalement un ballet gouverné par les egos et les intérêts personnels.
En fait, on a l’impression d’assister à une comédie du pouvoir, où les débats idéologiques sont remplacés par des postures davantage destinées à assurer la gloire et le destin de ceux qui les portent plutôt que d’essayer de résoudre quoique ce soit pour notre pays. Arnaud Montebourg est sans doute l’exemple le plus criant de cela : s’il était un tant soit peu convaincu par ce qu’il avait dit en 2011, il ne serait pas resté dans un gouvernement qui allait largement dans un sens contraire de ce qu’il proposait alors. Et comment le partisan du fabriqué en France pouvait laisser faire le démantèlement d’Alstom ? Enfin, comment peut-il préférer le confort du privé plutôt que le débat idéologique de ce Congrès ?