Guérini entendu sur ses liens avec le chef du renseignement

Alors, qu’avez-vous pensez de ce dernier débat hier ? Même si cela a failli déraper plusieurs fois, on peut retenir que les deux protagonistes ont su rester respectueux. En tout cas, j’ai été surpris par François Hollande qui ne s’est pas laissé démonter face à un menteur compulsif. Regardez les chiffres sur l'Espagne, donnés dans une récente interview  de Nicolas S. , ils sont tous simplement multipliés par 2 ! Ce dont il se sert pour déstabiliser son auditoire..., enfin on savait que ce n'était pas un champion de l'éthique, mais tout de même…

Sinon, ce matin c’est le retour d'un autre champion : « The Artist » ; ) Décidément ces politiques...


Jean-Noël Guérini face aux gendarmes par LCM

MARSEILLE (Reuters) - Jean-Noël Guérini a été entendu mercredi en qualité de témoin dans le cadre de deux enquêtes préliminaires ouvertes par le parquet de Marseille dont l'une vise ses relations avec Bernard Squarcini, le patron du renseignement intérieur français.

Le président socialiste du conseil général des Bouches-du-Rhône a été interrogé par les gendarmes sur les conditions de travail de Jean-Baptiste Squarcini, le fils du directeur de la Direction centrale du renseignement intérieur (DCRI).

Ce dernier aurait bénéficié d'augmentations salariales pour le poste de chargé de mission qu'il occupait dans une structure liée à la collectivité locale.

L'audition de l'élu socialiste a également porté sur les indemnités octroyées à Jean-David Ciot, actuel premier secrétaire de la fédération PS du département, lorsqu'il a quitté en juin 2011 ses fonctions au cabinet de Jean-Noël Guérini au conseil général.

"J'ai été entendu en qualité de témoin sur des points de détail liés aux contrats de travail de Jean David Ciot, à mon cabinet, ainsi que de Jean-Baptiste Squarcini à Treize Développement", a confirmé Jean-Noël Guérini dans un communiqué.

L'enquête préliminaire sur les relations entretenues par l'élu avec Bernard Squarcini porte sur une suspicion de "trafic d'influence" et de "recel".

Elle fait suite à des demandes de réquisitoires supplétifs du juge d'instruction Charles Duchaine, qui a mis en examen Jean-Noël Guérini en septembre dernier, notamment pour ""association de malfaiteurs".

Selon l'une des personnes mise en examen dans ce dossier, Jean-Noël Guérini serait intervenu auprès de la société d'économie mixte Treize Développement pour faire augmenter le salaire de Jean-Baptiste Squarcini, qui y avait été embauché le 1er décembre 2005.

Des écoutes téléphoniques laissent à penser au juge Duchaine, qui enquête sur plusieurs affaires de marchés publics présumés délictueux, que Jean-Noël Guérini a bénéficié d'informations sur l'avancement de ses investigations.

Le magistrat a aussi demandé la levée de l'immunité parlementaire de Jean-Noël Guérini, également sénateur des Bouches-du-Rhône, qui a refusé de répondre à ses questions en février dernier.

Jean-Noël Guérini a pour sa part réclamé à la Cour d'appel d'Aix-en-Provence le dépaysement du dossier pour cause de "fuites répétées dans la presse", un dépaysement rejeté par le procureur général de la Cour d'appel.

Depuis de longs mois, "des rumeurs persistantes dénoncent qu'on aurait instrumentalisé la justice pour organiser une confusion entre l'enquête relative aux activités de mon frère et l'honnêteté de mon action politique à la tête du Conseil général des Bouches-du-Rhône", dit Jean-Noël Guérini dans son communiqué.

Jean-François Rosnoblet, édité par Gérard Bon

Source : Reuters

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