Je suis désolé, je n'ai pas trouvé si c'était le pays concerné qui définissait la valeur ou le cours de sa monnaie, ou si c'était les pays à l'international, auquel cas les Iraniens seraient soumis à la bonne volonté des autres états. Mais ça me paraîtrait illogique, car en aucun cas les autres pays ne peuvent influer sur la valeur intrinsèque des biens du pays en lui-même, et donc la valeur de sa monnaie (si quelqu'un d'avisé peut m'éclairer en commentaire). En tout cas, ce que j'en déduis, c'est que les USA et leurs dollars (qui ne sont plus adossé sur rien) semblent mettre la pression au peuple iranien. Il n'ont qu'à les prendre à leur propre jeu, et adosser leur monnaie sur de l'or, qui vaut quelque chose, et ils ne subiront presque plus les éventuelles pressions des pays extérieurs... Enfin c'est mon avis...
La plupart des magasins étaient aussi fermés dans le grand bazar de Téhéran en raison des incertitudes sur la monnaie. "Nous avons fermé parce que nous ne savons pas ce qui va se passer" avec le dollar, a indiqué un marchand. Le bazar n'est plus le poumon de l'économie qu'il était au moment de la révolution en 1979, mais il reste un baromètre des tensions dans le pays.
L'Iran connait de sérieuses difficultés financières en raison à des sanctions imposées par l'ONU en raison de son programme nucléaire controversé, et des sanctions pétrolières et bancaires américaines et européennes. L'objectif est de priver l'Iran de ses revenus pétroliers dans le but de le pousser à cesser ses activités nucléaires sensibles.
Le chef de la police iranienne, le général Esmaïl Ahmadi Moghadam, avait annoncé mardi la mise en place d'un groupe pour empêcher la dégringolade de la monnaie et lutter contre "ceux qui perturbent le marché des devises". "Malheureusement, une partie des gens pensent que leur capital va s'effondrer (à cause de la chute de la monnaie, ndlr) et se ruent vers les marchés des devises et de l'or, ce qui augmente la demande et les prix", a-t-il poursuivi.
Khamenei : l'Iran ne "cédera pas" aux pressions
Pour le président Mahmoud Ahmadinejad la chute de la monnaie n'est pas due à la situation économique car le pays possède suffisamment de devises. "C'est une guerre psychologique (...) Tout le monde doit aider le gouvernement", a-t-il dit.
Le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a affirmé mercredi que l'Iran "ne cédera pas" aux pressions économiques. "L'objectif des pressions contre le peuple iranien est qu'il cède (sur le nucléaire) mais il ne cédera jamais. C'est pourquoi l'ennemi est en colère", a déclaré M. Khamenei lors d'un discours, selon l'agence Isna.
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a estimé mercredi que le régime iranien était responsable de ses actes. "Je pense que le gouvernement iranien mérite d'être tenu responsable pour ce qui se passe en Iran", a déclaré Mme Clinton qui était interrogée lors d'un point de presse sur les conséquences de la dégringolade du rial iranien.
Source : L'Express, Sott.fr
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