Décidément, ça se resserre aujourd'hui...
Le fils de Guéant en garde à vue dans l'affaire des soupçons de financement libyen de la campagne de Sarkozy (huffingtonpost.fr)
Auditionné depuis le début de matinée au pôle financier du tribunal de grande instance de Paris, Nicolas Sarkozy a été placé sous le statut de témoin assisté, mercredi 1er avril, dans l'affaire des pénalités qui lui avaient été infligées après l'invalidation de ses comptes de campagne lors de la présidentielle de 2012.
Ces pénalités, encourues après le rejet par le Conseil constitutionnel des comptes du candidat en raison du dépassement du plafond des dépenses autorisées, auraient dû être réglées par Nicolas Sarkozy lui-même. Or, c'est l'UMP qui s'en est chargée dans un premier temps.
Prises en charge par l'UMP puis remboursées
Une information judiciaire a été ouverte en octobre 2014. Soucieux de régulariser la situation, Nicolas Sarkozy avait annoncé le 1er décembre avoir finalement réglé les 363.615 euros dus.
Lire : Pourquoi Sarkozy a remboursé à l'UMP les pénalités de sa campagne
Néanmoins, le fait de rembourser cette somme ne change pas la donne judiciaire puisque l'infraction est constituée par le fait que l'UMP a payé à la place du candidat. C'est ce qui a valu à Jean-François Copé, ancien patron du parti, et Catherine Vautrin qui en était la trésorière, d'être mis en examen pour « abus de confiance ».
En privant l'UMP d'un remboursement de plus de dix millions d'euros, le rejet des comptes de campagne avait eu des conséquences lourdes pour le parti, alors en grande difficulté financière avec une dette estimée à plus de 70 millions d'euros. Une vaste collecte auprès des militants avait alors été lancée avec succès, le « Sarkothon ».
Source : Lemonde.fr
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