La contestation s'essouffle, sauf dans les raffineries

Le pari est en passe d’être gagné. Notre président en fait une affaire personnelle, en grand superviseur il entend faire de cette réforme des retraites un symbole de son quinquennat, preuve au monde entier de son implication, certainement dans l'optique de l’imposition de son Nouvel Ordre Mondial plus éthique et plus juste dont il a dit que la France serait le Fer de lance. En attendant alors que Christine Lagarde sauve les meubles et suggère le bancor, nous, comme le sieur Cantona on vous propose de la jouer à la spaggiari…. Et d’investir massivement ce que vous pouvez dans de l’Or Physique, on vous en avait parlé par contre pas d’autres évocation par pierre jovanovic d’un possible crash le 16 octobre, mais la confirmation de tout le reste, et du fait que Ben Bernanke a injecté au total 2x11 milliards de dollars dans l’économie US. Alors que la France, cher otage et membre de la CEE, ne peut imprimer un billet... Processus logique de neutralisation voulu par les américains, pendant qu’eux ils achètent la planète… les travers de l’histoire ont un prix, faut il payer ces trahisons et leurs complices toute une vie ?

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PARIS (Reuters) - La journée test de mercredi a montré un essoufflement des grèves contre la réforme des retraites, à l'exception du secteur des raffineries, où le mouvement se durcit et fait craindre une pénurie de carburant.

Au lendemain d'une forte mobilisation, avec 1,23 à 3,5 millions de manifestants selon les sources, Nicolas Sarkozy a réaffirmé sa détermination à boucler un projet dont il entend faire un symbole de son quinquennat.

"Quelles que soient les difficultés de mise en oeuvre d'une réforme aussi importante que celle des retraites, le gouvernement doit dans l'intérêt général avec le Parlement poursuivre avec détermination et sang-froid", a déclaré le chef de l'Etat, cité par le porte-parole du gouvernement Luc Chatel.

En attendant de nouvelles manifestations prévues samedi et une intersyndicale qui permettra jeudi aux syndicats de se prononcer sur les suites à lui donner, le mouvement s'oriente vers une reconduction généralisée à la SNCF mais avec un taux de participation en baisse.

Le trafic est parallèlement revenu pratiquement à la normale à la RATP et dans les transports locaux de province.

Le point noir reste le pétrole avec huit des 12 raffineries françaises en grève mercredi, dont les six du groupe Total, et la menace d'une pénurie qui se précise.

"Avec les raffineries, on peut bloquer en deux jours l'alimentation en carburants de la France", a dit à Reuters Yvon Scornet, responsable CGT à Petit Couronne (Seine-Maritime).

PROBLÈMES DE RAVITAILLEMENT

Le port pétrolier de Fos-Lavera, près de Marseille, est par ailleurs entré dans son 17e jour de grève, empêchant les pétroliers bloqués en mer de ravitailler les raffineries.

Selon le président de l'Union française des industries pétrolières (Ufip), Jean-Louis Schilansky, des problèmes localisés de ravitaillement pourraient survenir la semaine prochaine et le gouvernement doit se poser dès maintenant la question de l'utilisation des stocks stratégiques.

A la SNCF, la quasi totalité des assemblées générales de cheminots ont reconduit la grève jusqu'à jeudi mais l'entreprise comme les syndicats ont constaté une baisse du nombre de grévistes.

"Le sentiment global est qu'il y a une situation contradictoire entre la baisse du nombre de grévistes et la mobilisation qui reste très forte aux assemblées générales", a déclaré Roger Dillenseger, numéro deux de l'Unsa cheminots.

A EDF, 70 assemblées générales se sont tenues mercredi et la plupart ont reconduit des grèves de deux à quatre heures, a annoncé la CGT-Energie.

"Ces actions vont se poursuivre tous les jours", a déclaré Marie-Claire Cailletaud, responsable de la CGT-Energie.

A la RATP, le mouvement avait été reconduit dès mardi par la CGT, FO, Sud et la CFDT mais l'Unsa, deuxième organisation, n'appelait pas à la grève et le trafic était normal ou quasi normal mercredi, dans le métro comme dans le RER.

HARO SUR SÉGOLÈNE ROYAL

Plusieurs membres du gouvernement ont réaffirmé que le projet de réforme des retraites serait maintenu, sans exclure quelques amendements nouveaux en fin de discussion au Sénat.

Le passage de 60 à 62 ans de l'âge légal de départ et de 65 à 67 ans pour une pension à taux plein a déjà été voté au Sénat. Les sénateurs devraient boucler l'examen du projet avant la fin de la semaine, ont dit des parlementaires.

Quatre syndicats ont appelé les enseignants des écoles publiques parisiennes à reconduire dès jeudi la grève observée mardi.

Une inconnue du mouvement concerne la participation des lycéens, amorcée dans les défilés de mardi, et éventuellement des étudiants.

Sur cet aspect, les ténors de la majorité se sont élevés mercredi contre l'appel, jugé "irresponsable", de la socialiste Ségolène Royal invitant les jeunes à manifester contre la réforme des retraites.

"Est-ce qu'elle se sent portée par les événements ou est-ce qu'elle a décidé de forcer le destin dans la compétition interne au PS ?", s'est interrogé le ministre de l'Immigration, Eric Besson, sur Public Sénat.

Service France, édité par Yves Clarisse


Source :
Reuters

Informations complémentaires :

Le Parisien.fr : Grèves: "il n'y aura pas de pénurie d'essence", assure le ministre des Transports
Le Point.fr :
MOUVEMENT - Durcissement de la grève dans les raffineries
Les Echos :
Au port de Marseille, UNE grève QUI NE PASSE PAS

 


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