Primaire PS : le débat en cinq points clefs

Je n'en reviens pas, à quel point ils ont été courtois. On dirait l'accalmie avant la tempête... En tout cas pour les 4.920.000 personnes qui auront suivi l'émission, je crois qu'il n'y a désormais plus beaucoup de doutes... (informations complémentaires). C'est comme l'huile et le vinaigre, certaines logique sont antagonistes... Alors tant pis pour ceux qui n'auront pas compris les nouveaux enjeux, ils feront tout comme leurs « solutions » parties du passé... Ce qui ne surpendra personne... Concernant notre président avant de dire en commentaire que ces mesures coûtent des millions, qu'il fasse déjà le total de ce qu'il nous a coûté, lui, et sa politique de 2007 à 2011 (500 milliards).

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(Capture écran : France 2)

C’était le moment que tous les candidats à la primaire attendaient. Leur «heure de vérité» en somme. Pour recoller au peloton ou creuser l’écart, suivant le cas. Mais que retiendra le téléspectateur qui aura eu le courage de s’accrocher à son poste de télé pendant près de 2h45 ? Marianne2 a retenu cinq points.

 

- Un débat à fleurets très très mouchetés :

Tout le monde avait en mémoire les débats de 2006 à la dramaturgie aussi peu existante qu’un film asiatique contemplatif. Ce fut à peine plus animé cette fois. On imaginait pourtant que les « petits » candidats allaient aiguillonner les « gros », qu’ils sortiraient de leur fourreaux de grandes épées pour une nuit des longs couteaux socialistes en mondovision. Il n’en fut rien. Ou plutôt, les accrochages n’ont pas eu lieu entre ceux que l’on croyait. C’est entre Aubry et Hollande que le tensiomètre s’est un peu emballé. La première doutant du « sérieux » du second à vouloir atteindre 0% de déficit en 2017 (vue « l’incertitude » générée par la crise actuelle), le deuxième la coinçant en lui demandant de préciser sa pensée en matière de nucléaire.

 

- Une Royal pétrifiée :

C’était son moment. C’était ce soir ou jamais. Il lui fallait jouer son va-tout pour espérer recoller aux deux favoris des sondages, François Hollande et Martine Aubry, et venir troubler leur duel au soleil (palôt) que l’on nous vend depuis des semaines. Mais Ségolène Royal a si longtemps été désignée comme le principal agent diviseur des socialistes qu’à l’évidence elle a cherché à se maîtriser. Trop. Beaucoup trop. Ou peut-être s’est-elle comportée comme ces purs-sangs surentraînés qui, le jour du concours, refusent l’obstacle. Elle, la tempétueuse Ségolène, la « folle du Poitou », l’« irrationnelle de Melle » comme l’appelaient ses adversaires, est apparue pétrifiée, cherchant à tout prix à placer ses formules qui lui sont chères. Pourtant, certaines de ses idées auraient méritées d’être présentées avec plus de naturel et de détermination. Hélas, l’un comme l’autre étaient restés dans les loges…

 

- Un Montebourg renvoyant les autres au passé :

Monsieur a de l’éloquence, parfois même de la grandiloquence et, c’est certain, ça peut agacer. Mais une fois oubliée cette diction d’avocat en robe que lui-même aimerait pouvoir gommer, il est clair qu’Arnaud Montebourg a marqué de sérieux points au cours de ce débat télé. Notamment en renvoyant l’ensemble de ses camarades-adversaires au monde d’avant. De son côté, au moins, les ennemis sont clairement identifiés : « La finance mondiale et les gouvernements qui ont démissionné devant elle » (suivez son regard...). Ses armes (la démondialisation et le protectionnisme européen) ont été présentées avec simplicité et pédagogie. Son objectif était simple ce soir : gagner en notoriété. Il aura peut-être grappillé quelques précieux points.

 

- Un caillou nommé Baylet :

Si Montebourg a de l’éloquence, le patron des radicaux sait faire preuve d'une certaine faconde. Mais au-delà la bonhommie du personnage, il est clair que Jean-Michel Baylet a tout du caillou dans la chaussure des socialistes. Faudra-t-il en effet l’entendre dire, dans chacun des prochains débats qui seront organisés, que le projet PS ne tient pas la route parce que conçu avant la crise et que les 300 000 emplois aidés qu’ils renferment sont trop coûteux et inefficaces ? Après tout, il y a aussi Valls qui est là pour ça. Et pour le coup, même s'il est apparu très fairplay, le libéral de service a joué pleinement sa partition d’obsédé du désendettement…

 

- Une Aubry toujours en mal d'identité :

Lire l’article de Daniel Bernard sur Marianne2.

 

Source : Marianne2.fr

Informations complémentaires :


Arnaud Montebourg - primaire socialiste - (Débat... par CyberPeople


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