La France fait monter la pression avant le sommet européen

Je ne sais pas si vous en avez quelque chose à faire, mais ce matin, j'ai un sentiment étrange, m'indiquant que tout est possible. Un de ces sentiments de joie mêlé d'effroi que l'on a de temps en temps, car d'ores et déjà, quoi qu'il arrive, 10 pays ou plus risquent de s'écarter du chemin de ce que l'on appelait : l'€uro. Ce qui pourrait servir de leçons aux autres et leur montrer que la maîtrise des intérêts de la dette et l'émission de sa monnaie sont cruciales... Faut-il y voir la raison qui pourrait expliquer l'empressement de nos instances dirigeantes pour nous enfermer juridiquement (sans référendum) dans le MES  avant...

N'oubliez pas que Noël est avant tout la fête commémorant le retour du Fils... Comme le dit Alain Soral, il est alors possible « que le divin rejoigne le réel... »

Bonne Journée,

Folamour,


Conférence QUI GOUVERNE LA FRANCE le 01/03/11 par ...-TV

PARIS (Reuters) - La France fait monter la pression sur ses partenaires européens avant l'ouverture d'un Conseil européen présenté comme décisif pour la zone euro, expliquant qu'un échec menacerait l'Europe et la monnaie unique.

Les chefs d'Etat européens se retrouvent ce jeudi à Bruxelles pour un dîner de travail à la veille d'un sommet censé rétablir la confiance à l'égard de la zone euro.

"L'euro peut exploser et l'Europe peut se défaire. Ça peut être une catastrophe non seulement pour l'Europe et la France mais pour le monde", a déclaré le ministre chargé des Affaires européennes, Jean Leonetti, sur Canal+.

Le secrétaire d'Etat américain au Trésor, Timothy Geithner, en tournée européenne, a lundi dit que "le monde entier (avait) les yeux rivés sur la zone euro", a poursuivi Jean Leonetti.

Le président de l'Eurogroupe, Jean-Claude Juncker, a quant a lui estimé qu'il fallait trouver un accord au sommet de vendredi et mettre en place les mécanismes visant à éviter une contagion de la crise au coeur de la zone euro.

"L'euro lui-même, en ce qui concerne sa valeur interne, en ce qui concerne le régime de change, n'est aucunement menacé", a-t-il dit sur France Info.

"Il doit y avoir un accord", a-t-il ajouté. "Nous devons tout faire pour mettre en place des instruments et des mécanismes de pare-feu pour éviter la contagion vers les pays qui relèvent du centre de la zone euro."

Il a précisé que si les Européens ne pouvaient se mettre d'accord à 27, un accord devrait être trouvé entre les 17 membres de la zone euro.

Un message partagé par la France, qui doit tenir compte des exigences posées par le Royaume-Uni, qui rejette toute intégration économique et financière supplémentaire, alors que Paris et Berlin ont fait de ce dossier une priorité en même temps que l'accroissement de la discipline budgétaire .

"C'est mieux si c'est à 27 mais si ça ne peut pas être à 27, ça ne doit pas être un élément de paralysie. Ça veut dire qu'il faut continuer quand même à avancer à 17 ou à 17 et à quelques autres", a dit Jean Leonetti.

"Si ça ne vous intéresse pas qu'on avance dans l'euro, on va vous tenir informé, on va vous respecter mais pour autant vous n'allez pas être dans la discussion", a ajouté Jean Leonetti.

De nombreux désaccords subsistent entre les dirigeants de l'Union européenne sur les détails de la future architecture de la zone euro.

Sur la forme, les jeux restent ouverts entre une réforme des traités européens à 27 et en bonne et due forme et la signature d'un nouveau traité entre les seuls 17 pays qui partagent l'euro, jugée plus rapide à mettre en oeuvre.

La France et l'Allemagne, qui se sont entendues lundi sur une série de propositions, ont transmis mercredi au président du Conseil européen Herman Van Rompuy une lettre de quatre pages détaillant les réformes que les deux pays jugent nécessaires.

Jean-Baptiste Vey, édité par Yves Clarisse

Source : Reuters

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