Le nouveau ministre de l'Éducation nationale publie 17 rapports cachés par son prédécesseur

Le ministère de l'éducation nationale a lancé une opération de "transparence". Vincent Peillon, le nouveau ministre, a fait publier vendredi 17 rapports de l'inspection générale passés sous silence par son prédécesseur. Une mine de renseignements sur le système éducatif.

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Vincent Peillon, ministre de l'Éducation nationale, a demandé la publication de 17
rapports "cachés" par son prédécesseur.
© Maxppp PHOTOPQR/LE PARISIEN/ARNAUD JOURNOIS

Tous les rapports, disponibles sur le site du ministère de l'Éducation nationale, datent de 2011. Ils abordent une variété de sujets, l'école maternelle, la réforme de la formation des enseignants, le suivi de la mise en place des premiers internats d'excellence ou encore le Plan école numérique rural.

Ces rapports, jamais publiés par Luc Chatel, le prédécesseur de Vincent Peillon à la tête du ministère, pointent les nombreuses difficultés rencontrées par les acteurs de l'éducation nationale.L'un des plus critiques concerne le remplacement des professeurs absents. Il pointe notamment " la connaissance très imparfaite du nombre réel des absences" par l'administration. Et si en primaire, les remplacements se font dans des conditions satisfaisantes dès le premier jour, il n'en est pas de même au collège et au lycée. Pour les rapporteurs :

 "L'enseignement public est par ailleurs confronté à une insuffisance des viviers des professeurs remplaçants que, pour le moment, ni le recours à Pôle emploi, ni l'appel à de jeunes retraités ne permettent de compenser."

Sur le sujet, très controversé, de la formation des enseignants, le dossier publié en juillet 2011 démontre la nécessité de réfléchir à des mesures permettant aux nouveaux professeurs "une entrée plus progressive dans la profession".

Un autre rapport s'intéresse à la maternelle, qui nécessiterait d'offrir - là aussi -  aux professeurs une formation "importante" et "adaptée" avec "une ouverture aux autres cultures de la petite enfance".

Il s'agit là d'une mine d'informations, pour les syndicats, les enseignants, les parents d'élèves. Une mine appelée à s'enrichir au fil du temps. Selon le ministère, tous les rapports des inspections générales ont désormais "vocation à être publiés".

 

Source : France Info


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