Thomas Fabius visé par une enquête pour « escroquerie » et « blanchiment »

... Pire, on apprend ensuite que pour sortir cette somme faramineuse, le fils socialiste a bénéficié d’un prêt de 4 millions de la part d’une banque italienne, la banque Monte dei Paschi, et ce sans avoir à payer de mensualité jusqu’en 2022, ce qui laisse à penser aux journalistes du Parisien et aux enquêteurs de Tracfin, que la gentillesse magique de la banque cacherait d’autres actifs appartenant à Thomas Fabius « y compris à l’étranger »... (informations complémentaires).

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ILLUSTRATION. Le parquet de Paris a ouvert une information judiciaire le 27 juin, pour «faux»,«escroquerie»
et «blanchiment» contre Thomas Fabius, révèle Lemonde.fr. | (AFP/Bertrand Guay)

Le fils du ministre des Affaires étrangères est à nouveau dans le collimateur de la . Le parquet de a ouvert une information judiciaire le 27 juin, pour «faux», «escroquerie» et «blanchiment» contre Thomas Fabius, révèle Lemonde.fr, sans expliquer les faits qui lui sont reprochés.

Une plainte a été déposée contre lui en mars 2012 pour « faux et escroquerie ». Les policiers de l’Office central de la répression de la grande délinquance financière (OCRGDF) ont sur les circuits financiers utilisés par le jeune entrepreneur de 32 ans. Une enquête préliminaire avait par ailleurs été ouverte en mai dernier avec un signalement de Tracfin au sujet du rapatriement d'un million d'euros en provenance de Macao, justifié comme un gain au poker.

A cette occasion, les enquêteurs ont découvert que Thomas Fabius a acheté, en juin 2012, un somptueux appartement de 285 m² à St-Germain-des-Prés (Paris VIe) pour plus de 7 millions d'euros... alors qu'il ne déclare aucun revenu. D'où viennent les 3,4 millions d'euros d'apport ? Comment a-t-il obtenu un prêt pour le reste de la somme, alors que son père Laurent Fabius assure que Thomas «n’a bénéficié d’aucune dotation ou héritage familial ?»

Dans un communiqué du 4 juillet, son avocat Cyril Bonan avait affirmé que l'acquisition de l'appartement s'était faite «dans des conditions normales». «L'acquisition a été financée pour partie par un apport personnel de M. Thomas Fabius et pour partie par un emprunt bancaire, lequel est assorti de garanties usuelles, en l'occurrence une hypothèque sur le bien immobilier, ainsi qu'un contrat d'assurance-vie souscrit par Thomas Fabius et donné en gage à la banque», précisait l'avocat.

 

Source : Le Parisien.fr

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