Les riches survivront à la crise environnementale alors que les pauvres n'y survivront pas, selon un rapport de l'ONU (Waking Time)

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Crisis Environmental

John Vibes, Théorie de la vérité

Waking Time

Un récent rapport de l'ONU a averti que le monde est au bord d'une crise environnementale mondiale qui affectera de manière disproportionnée les pauvres de la planète.

Philip Alston, le Rapporteur spécial des Nations Unies sur l'extrême pauvreté et les droits de l'homme, a averti que la destruction de l'environnement continuera à forcer les gens à vivre dans des situations où il leur est plus difficile de survivre. Alston a prédit que de nombreuses personnes devront émigrer dans les années à venir, ce qui n'est pas une tâche facile pour les personnes en situation de pauvreté, surtout si l'on considère les restrictions actuelles en matière d'immigration.

Dans le rapport, Alston a concentré son attention sur le climat, affirmant qu'un "apartheid climatique" fragmentera davantage la structure de classe dans le monde entier.

"Ce qui était autrefois considéré comme un réchauffement catastrophique semble aujourd'hui être le meilleur scénario. Nous risquons un scénario d'"apartheid climatique" où les riches paient pour échapper à la surchauffe, à la faim et aux conflits, alors que le reste du monde est laissé à souffrir", a déclaré Alston, selon l'Independent.

Il a évoqué des cas de catastrophes naturelles, comme l'ouragan Sandy en 2012, où les riches ont été capables de mieux résister à la tempête que le New-Yorkais moyen, qui a été privé d'électricité ou de soins de santé pendant des jours.

Pendant ce temps, "le siège de Goldman Sachs était protégé par des dizaines de milliers de ses propres sacs de sable et l'énergie de son générateur", dit Alston.

Cependant, il est important de noter que le climat n'est qu'une pièce de ce puzzle, bien que la question domine souvent les conversations sur l'environnement. Le climat est un sujet très abstrait qui a de nombreux facteurs contributifs. Les humains ont la capacité d'influencer certains de ces facteurs, mais pas tous, en particulier le soleil. Pendant ce temps, les océans continuent de se remplir de plastique, et la planète continue de perdre des plantes et des animaux qui sont essentiels à son écosystème.

 

Source : Wakingtimes.com


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