Payer pour les banques ? Pour six Français sur dix c’est non !

Je vous promets du lourd pour tout à l'heure (c'est en cours d'upload sur le serveur). Mais alors que l'on nous annonce, pour ne pas nous faire peur !, un fonds FESF déjà rehaussé de 440 à 2000 milliards, il faut savoir que ce dernier à vocation de monter à 7000 milliards ! Ce qu'il faut bien différencier de la remise à flot de 1000 milliards pour les banques privées...

Bientôt un document ahurissant avec l'interview récente de Pierre Hillard sur le mondialisme.... En attendant à vous de juger...

C dans l'air - Faut-il nationaliser les banques ? - France5

Selon un sondage Ifop pour l’Humanité, 59  % des Français sont contre une aide de l’État aux banques. Une majorité des sympathisants de gauche souhaite une nationalisation et une forte majorité demande au minimum une contrepartie.

Faut-il aider les banques ? La réponse est clairement non. Selon un sondage réalisé par l’Ifop pour l’Humanité, 59 % des Français sont opposés à ce que l’État apporte à nouveau une aide financière aux banques et renforce leur capital. Une opposition franche à gauche. De 71 % pour les sympathisants du Front de gauche à 66 % pour ceux du PS. Tout comme les sympathisants du Front national, avec 73 % d’opinions défavorables. La droite est assez partagée, avec 51 % de ses sympathisants contre l’aide. En janvier 2010, la majorité des Français approuvait l’intervention auprès des banques réalisée après la faillite de Lehman Brothers. « Depuis, le sauvetage des banques a laissé un goût amer, analyse Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion publique à l’Ifop. Contrairement aux autres secteurs, les banques sont sorties très vite de la crise, en affichant des bénéfices exceptionnels. Et les pratiques anciennes – rémunérations extravagantes des dirigeants et bonus des traders – ont repris de plus belle. »

Ne plus être les dindons de la farce

Autre élément à prendre en compte, la solidité des établissements bancaires. « Avec les bénéfices record dégagés ces derniers mois, les Français ont confiance dans la solidité de leur banque et ont le sentiment qu’avec leurs ressources, elles peuvent s’en sortir toutes seules », estime Jérôme Fourquet. Et si, dans l’urgence, l’État devait immédiatement intervenir pour éviter le risque systémique, comme c’est le cas aujourd’hui pour Dexia, les formes d’intervention devraient alors être différentes de celles de 2008. Invités à choisir entre des prêts aux banques sans contrepartie comme en 2008, une entrée dans le capital sans être majoritaire ou enfin une nationalisation, les Français montrent qu’ils ne veulent plus être les dindons de la farce. Ainsi, 65 % des sympathisants du Front de gauche sont pour une nationalisation, de même que 42 % de ceux du PS. Et respectivement 21 % et 28 % d’entre eux sont pour qu’au minimum l’État français entre dans le capital des banques. « Ce n’est pas pour rien que ce thème de la mise sous tutelle des banques a été très largement abordé lors des primaires socialistes », observe le responsable de l’Ifop, dont le sondage a été réalisé la veille du premier tour du vote socialiste. Même à droite, le plan de sauvetage de 2008 est mis à mal, puisque ce type d’intervention n’obtient plus que 55 % d’opinions favorables chez les sympathisants UMP. « La droite ne laissera pas passer un nouveau plan d’aide sans contrepartie », assure Jérôme Fourquet.

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Sondage exclusif Ifop/l’Humanité réalisé sur un échantillon de 1028 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée), après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont eu lieu par questionnaire auto-administré en ligne (CAWI-Computer Assisted Web Interviewing), du 11 au 13 octobre 2011.

Un troisième stress test ? L’Autorité bancaire européenne a démenti, hier, l’information selon laquelle de nouveaux stress tests de résistance des banques seraient en préparation, pour faciliter la décision des dirigeants de l’Union européenne. Le deuxième test avait été réalisé cet été, mais sans l’hypothèse d’une dépréciation des actifs grecs. Lors du dernier test, Dexia était passé haut la main et seulement huit banques avaient échoué avec un besoin de recapitalisation estimé à 2,5 milliards d’euros. Selon Goldman Sachs, les banques européennes auraient besoin de quelque 298 milliards d’euros…

Source : L'Humanité

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