EN DIRECT. Vol MH17 : Moscou dément avoir fourni des missiles aux séparatistes

Avec les infos que l'on a eues hier, un certain scénario prend forme dans mon esprit... Mais rien n'étant confirmé, il me semble prémédité d'en parler. Enfin, vous pouvez essayer de relier les points vous aussi... ; )
 
Amicalement,
 
f.
 
 
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ILLUSTRATION. Un lanceur de missile Bouk sans son radar mobile additionnel ne peut faire la différence entre
un avion de ligne et un avion militaire.  | Wikipedia commons

D'intenses tirs d'artillerie retentissent ce lundi à Donetsk, dans l'est de l'Ukraine, au cœur d'un interminable conflit armé entre les séparatistes pro-russes et les autorités de Kiev. Alors que la dure depuis plus de trois mois dans le secteur, les affrontements ont encore pris une nouvelle dimension avec le crash, il y a quatre jours, du Boeing 777 de Malaysia Airlines.

La communauté internationale, déjà très préoccupée par la situation ukrainienne, s'indigne de l'attitude des séparatistes qui verrouillent l'accès au site du crash et entravent l'action des enquêteurs. D'autant que les pro-russes ont fait transporter, à la hâte les dépouilles des victimes du vol MH17 dans un train réfrigéré à Torez, dans une zone contrôlée par leurs forces.

Ce lundi, des experts néerlandais sont arrivés sur place. Paris, Londres et Berlin menacent la Russie de nouvelles «sanctions» si le président Vladimir Poutine n'obtient pas des séparatistes un accès «libre et total» au site. Une résolution en ce sens doit être soumise au Conseil de sécurité de l'ONU ce lundi après-midi.

Par ailleurs, le ministère russe de la Défense affirme n'avoir fourni aucun missile Bouk aux séparatistes ukrainiens. Il laisse entendre qu'un avion militaire de Kiev volait près du Boeing 777. Un missile air-air aurait pu avoir  été tiré...

16h25. L'armée ukrainienne affirme avoir repris l'aéroport de Donetsk. .C'est ce qu'annonce CNN.

16h15. Obama s'exprimera dans l'heure sur la situation en Ukraine.

16 heures. Le Boeing aurait changé de cap quelques minutes avant le crash. D'après  le général Andreï Kartapolov de l'état-major des forces russes, «après Donetsk, l'avion malaisien a changé de cap, et s'est écarté de son corridor vers la gauche jusqu'à 14 km. Il a ensuite tenté de revenir dans ce corridor, mais n'a pas réussi à accomplir cette manœuvre jusqu'au bout. A 17h20, on a observé une baisse sensible de sa vitesse et à 17h23, il a disparu des écrans radar des contrôleurs russes. Question : pourquoi est-il sorti de son corridor, est-ce une erreur de pilotage ou un ordre donné par les aiguilleurs du ciel ukrainiens», sous-entend-il. Le général affirme par ailleurs que des missiles sol-air des forces ukrainiennes, capables d'abattre une cible à 35 km de distance, étaient positionnées non loin de Donetsk le jour de la catastrophe.

15h40. La lettre au vitriol d'un père endeuillé
Un Néerlandais, endeuillé par la mort de sa fille de 17 ans, a rédigé une missive d'une ironie cinglante, à ceux qui, quels qu'ils soient, ont abattu l'avion de ligne malaisien en Ukraine.  «Merci beaucoup, monsieur Poutine, messieurs les dirigeants séparatistes ou le gouvernement ukrainien, pour le meurtre de mon cher et unique enfant», écrit Hans de Borst dans une lettre publiée lundi par les médias néerlandais. «Soudainement, elle n'est plus là. Abattue en plein ciel dans un pays en guerre», ajoute-t-il au sujet de sa fille Elsemiek, qui allait passer des vacances en Malaisie.  «Elsemiek devait passer son examen de fin d'études secondaires l'année prochaine, avec ses meilleures amies Julia et Marina. Elle était une bonne élève et voulait aller à l'université de Delft pour étudier le génie civil (...). Merci encore!», poursuit le père.

15h15. Moscou affirme ne pas avoir fourni de missiles Bouk aux insurgés.  Le ministère russe de la Défense est formel : son pays n'a pas fourni «de systèmes de missiles Bouk ou d'autres types d'armement et de matériel militaire» aux séparatistes ukrainiens,comme l'en accusent Kiev et Washington. Ce projectile autopropulsé et guidé est capable d'atteindre des cibles aériennes volant à 22000 mètres. L'avion de la Malaysia Airlines volait à une altitude de croisière d'environ 10000 m. «Nous nous posons la question : dans quel but un avion de chasse faisait-il un vol à cette altitude et en même temps qu'un avion civil ?», s'interroge le général Andreï Kartapolov de l'état-major des forces russes.

15h06. Un avion militaire ukrainien aurait volé près du Boeing malaisien avant le crash. «On a observé la montée d'un avion ukrainien SU-25 en direction du Boeing malaisien qui se trouvait alors à une distance de 3 à 5 km. Le Su-25 peut atteindre une altitude de 10.000 mètres. Il dispose de missiles air-air qui peuvent tirer jusqu'à 12 km et garantissent la destruction d'un objectif jusqu'à 5 km»,  affirme le général Andreï Kartapolov de l'Etat-major des forces russes.

15h05. L'UE doit «montrer sa détermination», prévient Cameron. «Les pays de l'UE doivent maintenant montrer une vraie détermination et une vraie solidarité pour envoyer ce message à la Russie», insiste le Premier ministre britannique David Cameron, qui doit s'exprimer de nouveau dans l'après-midi. Dix Britanniques figurent parmi les 298 victimes du vol MH17.

15 heures. L'UE est prête à durcir les sanctions. «L'UE sera prête à prendre des mesures supplémentaires, dans de nouveaux domaines, en particulier celui des biens industriels sophistiqués qui peuvent avoir un double usage, notamment à des fins de défense», fait savoir le Premier ministre britannique David Cameron sur Sky News. A la suite du crash, le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne ont averti dimanche que de nouvelles sanctions pourraient être décidées mardi à Bruxelles si Vladimir Poutine n'obtient pas des séparatistes prorusses en Ukraine un accès «libre et total» au site de la catastrophe.

14h50. La Lettonie censure 3 chanteurs supposés pro-russes. La Lettonie interdit l'entrée à trois chanteurs pop russes, qui devaient participer cette semaine à un concours de musique dans cette ancienne république soviétique, pour avoir tenu des propos en faveur du Kremlin sur le conflit en Ukraine. «Ces propagandistes les plus actifs - il n'y a pas d'autre façon de les définir, seront interdits d'entrée en Lettonie», précise le ministre letton des Affaires étrangères, Edgars Rinkevics. Selon lui, ils avaient soutenu de «façon agressive» l'annexion de la Crimée par la Russie en mars dernier.

14h46. Le parquet néerlandais ouvre une enquête préliminaire. En vue d'éventuelles poursuites, le parquet néerlandais a ouvert une enquête préliminaire. «Un représentant du parquet, Thijs Berger, est actuellement à Kiev. Il est arrivé ce week-end» a déclaré Wim de Bruin, porte-parole du parquet national néerlandais.  Les Pays-Bas, en vertu d'une loi adoptée quelques années auparavant, peuvent poursuivre des suspects pour crimes de guerre, même pour des faits à l'étranger, si une ou plusieurs victimes sont de nationalité néerlandaise, a-t-il expliqué, sans donner de plus amples détails.


Crash en Ukraine: des enquêteurs néerlandais... par leparisienAFP

14h34. Les séparatistes acceptent de laisser le train partir, mais «sous contrôle international». «Nous enverrons le train sous contrôle international, nous n'avons pas confiance en la partie adverse», poursuit ce chef des séparatistes prorusses. «Si ce train doit quitter notre territoire ce sera seulement après que nous l'aurons transféré sous la responsabilité d'experts internationaux» déclare Alexandre Borodaï estimant que ces experts internationaux devraient accompagner le convoi tout au long de son trajet.

14h25. Selon les séparatistes, 282 corps ont été récupérés.  «Il y a 282 corps dans les wagons. Malheureusement 16 victimes n'ont pas encore été retrouvées» déclare Alexandre Borodaï, «Premier ministre» de la «République populaire de Donetsk» lors d'une conférence de presse. Le vol Amsterdam-Kuala Lumpur transportait 298 personnes, en majorité des Néerlandais.

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12h30. Kiev ordonne l'arrêt des combats autour du site du crash du MH17. Le président ukrainien Petro Porochenko demande à ses forces d'interrompre leurs opérations autour du site : «J'ai donné l'ordre: dans un rayon de 40 km du lieu de la tragédie les militaires ukrainiens doivent incessamment interrompre leurs opérations et s'abstenir d'ouvrir le feu», déclare-t-il alors qu'il rend visite ce lundi à l'ambassadeur de Malaisie à Kiev.

12h15. Poutine ne commente pas les accusations américaines sur le tir de missile contre l'avion. Dans une vidéo diffusée par le Kremlin, le président russe évite soigneusement de se prononcer sur l'origine du tir contre l'avion malaisien. Selon de multiples indices réunis par les autorités ukrainiennes, et dont certains ont été validés par des experts américains, le missile aurait été lancé par des rebelles qui pensaient viser un avion militaire ukrainien.

12 heures. Poutine pointe la responsabilité de Kiev. Le président russe Vladimir Poutine est la cible de multiples critiques en raison de son soutien présumé aux rebelles séparatistes. Face à la communauté internationale, il assure dans une vidéo diffusée par le Kremlin que la Russie fera son possible pour favoriser un règlement négocié du conflit en Ukraine mais juge que la catastrophe n'aurait «certainement pas eu lieu si les combats n'avaient pas repris» fin juin après la décision de Kiev de mettre fin au cessez-le-feu.

11h30. Crash : des corps examinés par des enquêteurs néerlandais. Une équipe d'enquêteurs néerlandais a examiné lundi les corps des victimes du crash du vol MH17 déposés à bord d'un train à Torez, près du site de la catastrophe, en zone rebelle, a constaté une journaliste de l'AFP. Un masque sur le visage, accompagnés par des représentants de l'OSCE, les enquêteurs ont ouvert les cinq wagons qui étaient censés être réfrigérés, mais apparemment ne l'étaient pas, une très forte odeur de corps en décomposition faisant vaciller certaines personnes, y compris parmi l'escorte des rebelles. «Le stockage des corps est de bonne qualité», a cependant brièvement déclaré Peter Van Vilet, expert médico-légal hollandais, responsable de la mission dans l'Est, au milieu de 50 hommes en armes devant la gare de Torez.

11 heures. Des civils évacués du quartier de la gare de Donestsk. Les rues du quartier sont à présent fermées à la circulation par des combattants séparatistes. Des civils sont toujours évacués à bord de minibus des transports en commun.

10h30. La gare de Donetsk occupée par les séparatistes. Notre envoyé spécial en Ukraine confirme la présence de nombreux rebelles, postés autour de la gare. Des bruits d'explosion et de tirs continuent de retentir alors que les civils continuent à être évacués par des bus. D'autres groupes d'habitants fuyaient à pied.

10 heures. Bombardements d'artillerie à Donetsk. En parallèle des tensions liées au crash du vol MH17, d'intenses tirs d'artillerie ont lieu dans la zone de la gare, dans un quartier excentré de la ville, place forte des séparatistes pro-russes.

9 heures. Des experts malaisiens également attendus. Une équipe d'experts malaisiens, arrivés dimanche à Kiev, est toujours attendue à Donetsk, alors qu'une équipe néerlandaise a débarqué lundi matin à Kharkiv, une zone tenue par les forces gouvernementales de Kiev. «Ici personne ne comprend pourquoi les experts ne sont toujours pas là. Quatre jours après le crash, les corps sont encore là et il y en a encore dans les champs. C'est terrible pour les familles de ces gens», déplore un habitant auprès de l'AFP.

 

Source : Leparisien.fr

Information complémentaire :

Crashdebug.fr : Signalement que Poutine a suivi un itinéraire semblable au MH17, l’aéroport présidentiel indique qu’« il n'a pas survolé l'Ukraine pendant longtemps »

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