Moment détente (?) : Elle croit aller aux toilettes et ouvre en fait l’issue de secours du Boeing 777 (La Dépêche)

On n’a pas souvent l'occasion de se marrer dans ce monde de dingue, aussi comme ça m'a fait exploser de rire, je vous passe l'info.

Boeing

C'est ce qu'on appelle une grosse boulette ! Vendredi soir, une passagère d'un vol de la compagnie Pakistan International Airlines qui devait relier l’aéroport britannique de Manchester à celui d’Islamabad a provoqué un retard de près de 10 heures en ouvrant une issue de secours l'avion à la place de la porte des toilettes.

Le Boeing 777 allait décoller de l’aéroport de Manchester : les portes de l'appareil étaient déjà armées, c’est-à-dire verrouillées, et les passagers étaient tous assis et le signal lumineux leur intimant d'attacher leurs ceintures était allumé. 

Passant outre cette consigne, alors que le Boeing quittait son stationnement vers 21 heures pour rejoindre la piste de décollage, la passagère s'est levée et s'est dirigée vers le fond de l'appareil pour aller aux toilettes relate le quotidien britannique The Independant.

Mais au lieu d'ouvrir la porte des toilettes, cette dernière a désarmé l'issue de secours. Elle aurait pu tomber plusieurs mètres plus bas sur le tarmac si son geste n'avait pas déclenché le gonflage automatique du toboggan.

Tobogan
La passagère a déclenché le gonflage du toboggan
de secours. - Capture Twitter

On ne sait pas pour l'instant pourquoi aucun membre d'équipage n'était assis près de cette issue de secours, alors que c'est obligatoire au décollage et à l’atterrissage de chaque avion de ligne.

À cause de cette malencontreuse erreur, tous les passagers ont dû débarquer et attendre près de 10 heures dans l'aéroport de Manchester puisque l'appareil n'a finalement redécollé que le lendemain matin vers 5 heures. Et tous d'ailleurs, n'ont pas eu cette chance. 

Après le déploiement accidentel d'un toboggan, une compagnie aérienne peut en effet choisir de continuer à voler et de la remplacer sur son site d'origine, comme l'a fait Pakistan International Airlines. Mais comme la capacité d’évacuation de l’avion est réduite, le nombre de passagers doit être réduit en conséquence. Et le vol n'a donc pu repartir qu'après que 38 passagers se sont portés volontaires pour patienter quelques heures de plus et prendre un autre vol. On ne sait pas si la femme qui a provoqué cette cascade de "petites catastrophes" fait partie des 38 volontaires qui ont gentiment accepté d'attendre quelques heures de plus.

Cet incident a également contraint l’aéroport de Manchester à décaler de nombreux autres vols.

 

Source : La Dépêche.fr

 

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