Monoprix : un employé mis à pied pour avoir récupéré des fruits dans la poubelle

Désolé si je vous embête encore avec ça, mais on en revient toujours au MÊME ! Par la dualité atomique magnétique de l’univers Dieu nous a laissé le choix. Nous sommes tous, quotidiennement, heure par heure, sur le fil du rasoir entre le mal et le bien. Faites en sorte de donner cette petite impulsion salvatrice qui sera le fruit de votre VOLONTÉ (++++), et qui vous fera basculer d’un côté ou de l’autre... Mais Dieu ne vous a jamais rien imposé…. Dans la vie comme en politique tout est une question d’orientation et de déontologie…

Dire que ma grand-mère allait dans un magasin de cette enseigne… Le pire, c’est qu’indirectement, ce sont les employés qui vont souffrir de cette image lamentable. Des fois il vaut mieux être SDF, pour pouvoir ramasser les aliments invendables dans les poubelles des magasins (s’ils n’ont pas mis de l’eau de Javel dessus…). A deux ans de la retraite... C’est ce que risque d’apprendre ce brave Monsieur. S'ils les payaient mieux, leurs salariés ne feraient certainement pas les poubelles pour nourrir leurs enfants ! Où est la justice ? Je vous le demande M. Monoprix… ?

Un employé d'un Monoprix va peut-être être licencié sans indemnité pour avoir volé quelques fruits dans la benne à ordure du magasin. Kader, 59 ans, a récupéré ce lundi 11 melons et 2 salades dans la poubelle du Monoprix de Marseille de la Canebière, où il travaille, pour les manger le soir même.

Ce père de 6 enfants est l'unique source de revenu de la famille. Il voulait apporter un petit supplément au repas du soir et ignorait que le règlement interdit cela.

Il est mis à pied depuis 2 jours et jusqu'à la fin de la semaine. La direction étudie son dossier et décidera lundi de sa peine : un avertissement, une mise à pied ou un licenciement sans indemnité.

« C’est pas du vol ! Je suis un bon ouvrier… »

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En colère, ce vendredi matin sur RMC, Kader explique pourquoi il refuse d'être accusé de vol : « C’est pas du vol ! J’ai pris dans une benne à ordure, pour le manger, c’est tout. Ma famille n’est pas au courant ; je voulais rien dire. Et je ne sais pas comment on va faire ; c’est très difficile, parce qu’il ne me reste que 2 ans d’ici la retraite. Ça fait 8 ans que je travaille chez eux et je n’ai aucun problème : ni retard, ni maladie. J’ai rien fait de mal, j’ai pas volé dans les rayons, je suis un bon ouvrier ! La vérité, j’ai pas assez de moyens, je ne sors plus, c’est la première fois que j’ai pris. Je suis tellement énervé, c’est pas juste ! »
Pourquoi la direction est-elle aussi sévère ?
 
Voler dans la benne à ordure est interdit par le règlement intérieur. C'est ce que répète inlassablement la direction pour se justifier. Selon elle, si les denrées sont à la poubelle c'est pour une bonne raison : elles sont périmées ou impropres à la consommation. Pas question donc de les manger. Même les simples passants n'ont normalement pas le droit de se servir.

La mise à pied de l'employé n'est pas une sanction pour la direction mais une simple procédure en attendant la décision finale. Dans deux jours, Kader saura s'il écope d'un simple avertissement ou s'il est licencié sans indemnité. Ça serait un coup dur pour ce père de famille de 6 enfants qui, honteux, n'a toujours pas prévenu ses proches. Malade et affaibli, Kader n'est plus qu'à deux ans de la retraite. S’il est licencié, les syndicats craignent même qu'il tente de se suicider.
 
« Prendre dans la poubelle, pour lui, c’était pas un interdit »

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Sami Sekkaoui est déléguée CGT de ce Monoprix. Elle ne comprend pas non plus cette sanction, et s’inquiète : « Monsieur Kader ça fait 8 ans qu’il est dans le magasin. C’est l’exemple du magasin : toujours "oui, monsieur", "non monsieur", toujours prêt à tout… Prendre dans la poubelle, pour lui, c’était pas un interdit ; il ramasse pour manger. Sa famille n’est toujours pas au courant ; il a 6 enfants ; il touche 1100 euros. Depuis qu’il a été mis à pied, il se met devant le magasin, le regarde de loin… Faut pas oublier qu’il est à 2 ans de la retraite. J’ai même peur du pire ; on ne sait jamais… il est pas bien dans sa peau là. »

Source : RMC.fr via Chalouette

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