Découverte de trois exoplanètes abritant « potentiellement » des formes de vies extraterrestres !

Il y a encore les cas DSK et Cahuzac, mais j’en ai marre de l’actualité française... Et je crois que l'on a bien besoin de prendre l’air. Alors pourquoi ne pas partir mentalement quelques minutes à 22 années lumière ? Car sérieusement ces nouvelles planètes potentiellement « habitables » s'il y a de l’eau et une atmosphère, etc.

Sont « très, très » proches de nous, les dernières que l’on avait répertoriées étaient à ... 2700 années lumières.

Bref, c’est quasiment la porte à côté avec les technologies que développent la Nasa.

Du reste, il y a aussi un projet pour envoyer une sonde robotisée explorer les eaux de la fameuse Europe.

Alors qui sait ? Marianne est probablement trop enthousiaste, mais à la vitesse où vont les choses ? Peut-être aura-t-on de notre vivant la confirmation d’autres formes de vies dans l’univers ; )))

Quant à savoir si ça sera une bonne nouvelle…. Les paris sont ouverts… ; )

Ciel_etoiles_26_06_2013.jpg
ESO/A. Fitzsimmons

Une équipe d’astronomes, en combinant de nouvelles observations de l’étoile Gliese 667C avec des données préexistantes obtenues grâce à l'aide de l'instrument HARPS, équipant le télescope de l'Observatoire Européen Austral basé au Chili, ont mis en évidence trois exoplanètes pouvant potentiellement abriter des formes de vie extraterrestres.

La recherche d’autres formes de vie dans l’univers est l’une des plus importantes quêtes de l’humanité, et le désir d’établir une rencontre du 3e type l’un des plus partagé au monde. C’est à cette fin qu’à été crée l’instrument HARPS (High Accuracy Radial velocity Planet Searcher), un traqueur d’exoplanètes, ces fameuses planètes qui tournent en orbite autour d’une étoile autre que le Soleil, et qui pourraient potentiellement abriter des formes de vie inconnues.
 
Au mois de Mars 2012, un communiqué de l’Observatoire Européen Austral (ESO) avait mis en évidence que des planètes de taille un peu plus grosse que la Terre étaient nombreuses dans la zones habitable autour des « naines rouges », ces étoiles appelées ainsi en raison de la faible luminosité qu’elles émettent, et qui représentent pas moins de 80% des étoiles que l’ont peut observer dans la Voie Lactée.
 
Ces données avançaient également ce chiffre porteur de grands espoirs : La fréquence de la présence de ces exoplanètes dans la zone habitable des naines rouges serait de 41%, avec une marge allant de 28% à 95%. Ce qui offre un nombre de chance vertigineux pour rencontrer des planètes semblables à la nôtre et, par extension, des aliens, sous quelque forme que ce soit.
 
Bien sûr, face au grand nombre de naines rouges disponible, il fallait réduire le champ d’investigation et se focaliser sur certaines d’entre elles seulement. Comme il y a déjà pléthore de naines rouges à proximité du Soleil, cette découverte signifie que de nombreuses exoplanètes peuvent être découvertes dans un périmètre réduit. 102 de ces étoiles ont donc été désignées afin d’être observées méticuleusement, dont Gliese 667C, qui se situe à 22 années-lumière de notre système solaire.

3_planetes_habitable_26_06_2013.jpgAujourd’hui, les astronomes de l’ESO ont découvert pas moins de sept planètes gravitant autour de cette étoile baptisée comme dans un épisode de Stargate. Et sur ces sept planètes, trois seraient situées dans la zone habitable de l'étoile. Ce sont des super-Terres, des exoplanètes ayant une masse comprise entre celle de la Terre et celle d'une géante gazeuse. Selon les premières estimations, il s'agirait de planètes rocheuses. Toutefois, on ignore encore s'il y a la présence d'eau et d'atmosphère sur l'une d'entre elles. «C'est la toute première fois que trois planètes de ce type ont été repérées dans cette zone d'un même système», souligne l'ESO. «Découvrir trois planètes de masse faible dans la zone habitable de l’étoile est très excitant», s’enthousiasme également Mikko Tuomi de l'Université britannique de Hertfordshire.

Vincent Coudé du Foresto, astronome à l'Observatoire de Paris-Meudon, tempère sur lefigaro.fr  ces résultats somme toute prometteurs : « Mars montre bien qu'il ne suffit pas d'être dans la zone pour être propice à l'émergence de la vie » souligne-t-il.  « Il faut notamment que les planètes les plus éloignées disposent d'une atmosphère suffisamment dense pour redistribuer la chaleur en surface.»

Plus proche de nous, l’espoir d'une rencontre extraterrestre réside dans la sixième lune de Jupiter, Europe, et sous sa couche de glace qui abrite sans doute un océan où la vie pourrait s’être développée. La NASA et l’université d’Uppsala, en Suède, ont construit un mini sous-marin robotisé  répondant au doux nom de DADU (Deeper Access, Deeper Understanding), et qui pourrait fouler le sol glacé du satellite en 2030. Encore plus proche, histoire de patienter avant que la science ne rattrape la fiction d’ici, croisons les doigts, quelques années, le film Europa Report sort  cette année au cinéma et narre les pérégrinations d’un groupe d’astronautes en mission d’exploration sur le fameux satellite.
 
970811-1149036.jpg
Gliese 667 Cc, l'une des exoplanètes pouvant abriter la vie.
 
 
Source : Marianne.net

Informations complémentaires :

 

Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Sites ami(e)s