Tout de suite on comprend mieux l'urgence de fermer les cellules de déradicalisation...
Y a-t-il plus de personnes radicalisées en France ou simplement plus de signalements ? Ce n’est pas très clair au vu des derniers chiffres de l’Unité de coordination de la lutte antiterroriste (UCLAT), publiés par Le Figaro, mardi soir.
8250 personnes ont été signalées comme radicalisées sur l’ensemble du territoire, selon des chiffres arrêtés au 28 janvier. C’est deux fois plus que les 4015 de mars dernier.
Numéro vert anti-jihad
Ces personnes ont été signalées par leur entourage, notamment grâce à la plateforme anti-jihad mise en place en avril 2014 via le numéro vert (0.800.005.696), ou par les services de l’Etat (police, gendarmerie, Education nationale).
L’Ile-de-France particulièrement touchée
Du côté de la carte, peu de surprises. Plus de 200 personnes ont été signalées dans chaque département de l’Ile-de-France, à l’exception de l’Essonne. Le Rhône, le Nord, la Haute-Garonne ainsi que les Alpes maritimes font partie des zones les plus touchées.
La démographie, elle, reste similaire à celle de 2014. La radicalisation islamiste touche davantage les hommes (70 %) et les majeurs (80 %). 4848 sites Internet, comptes Facebook et Twitter ont par ailleurs été bloqués. Mais contrairement à une idée reçue, ces individus « ne basculent quasiment jamais en pianotant seuls sur leur ordinateur. Le déclencheur est dans 95 % des cas lié à un contact humain », précise au Figaro l’UCLAT, un organe rattaché au ministère de l’Intérieur.
Source : 20minutes.fr
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