Le déficit public se creuse en France en raison des dépenses pour l'Europe

Bonjour, j'ai la joie de vous informer que le module des archives du blog est à nouveau en ligne, en bas à droite de la page du site ; ). Il est sous surveillance, car il consommait trop de requêtes SQL.

En attendant, pour le reste, là aussi on connaît la musique, et ce n'est que le début, et on vous avait prévenu... (informations complémentaires).

france_deficit_10_08_2013.jpg

Le déficit de l'Etat s'est creusé de 2,6 milliards à fin juin sur un an, essentiellement en raison de dépenses européennes exceptionnelles, annonce ce vendredi le ministère du Budget. | (LP / Frédéric Dugit)

Sur un an, le déficit de l'Etat s'est creusé de 2,6 milliards. Soit 59,3 milliards d'euros, contre 56,7 milliards fin juin 2012, annonce ce vendredi le ministère du Budget, qui assure que cet écart s'explique essentiellement par des dépenses européennes exceptionnelles. La a notamment dépensé 3,3 milliards d'euros pour la dotation au Mécanisme européen de stabilité et 1,6 milliard pour l'augmentation de capital de la Banque européenne d'investissement.

«Hors ces éléments de nature exceptionnelle, le déficit à fin juin 2013 s'améliore de près de de 5 milliards par rapport à fin juin 2012», se défend le ministère.

Les dépenses de l'Etat (budget général et prélèvements sur recettes) atteignaient 196,2 milliards d'euros à fin juin (191,3 sans les dépenses exceptionnelles européennes) contre 185,2 milliards à la même date en 2012. Les recettes du budget général (nettes de remboursements et de dégrèvements) s'établissaient fin juin à 152,7 milliards d'euros, en hausse de 7,4 milliards par rapport à juin 2012. A noter la perception, début 2012, de 2,6 milliards de recettes perçue en l'échange de l'attribution de licences de téléphonie mobile 4G. Les recettes fiscales ont globalement augmenté de 9 milliards d'euros à fin juin, «ce qui témoigne d'une amélioration des encaissements par rapport au mois de mai», fait valoir Bercy.

Conforme aux prévisions ?

Ce bilan est «conforme à la prévision de dépenses de la loi de Finances 2013» selon le ministère. Fin juin, la Cour des comptes rendait public son rapport sur le déficit public de la France : face à des prévisions de recettes visiblement trop optimistes, le risque de voir le déficit déraper au-delà des 3,7% du produit intérieur brut (PIB) prévus dans le Programme de stabilité européen est grand, affirmait-elle à l'époque. Même le Premier ministre avait alors admis que le constat de l'instance de contrôle était «malheureusement vrai du fait de l'absence de croissance». Mais «à la fin de l'année nous verrons», avait tenté de rassurer Jean-Marc Ayrault.

Invité du Grand Rendez-vous Europe1 - iTélé - «Le Parisien»-«Aujourd’hui en France» du 23 juin, le ministre de l’Économie et des Finances, Pierre Moscovici avait expliqué que «la réduction du déficit est nécessaire mais il faut surtout se concentrer sur la croissance, la compétitivité. [...] La création d'emplois est fondamentale», martelait-il. «La croissance revient. [...] Elle revient doucement, mais elle revient», insistait le patron de Bercy. Entre les exigences de réductions de déficit de l'Union européenne et les souhaits de la France, «il faut trouver un équilibre respectueux. [...] Il faut que la Commission européenne soit moins prescriptive».

La Commission européenne, le FMI et l'Insee n'étaient guère optimistes. Si, comme ils le pensent, la croissance française était plus basse en 2013 que le taux de 0,1% prévu par le gouvernement, «le déficit public effectif pourrait se situer entre 3,8 et 4,1% du PIB» en fin d'année au lieu des 3,7% espérés par l'exécutif.

 

Source : Leparisien.fr

Informations complémentaires :


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s