Stuxnet hors de contrôle : Chevron infecté par le virus anti-iranien, d'autres pourraient être les prochains...

Personnellement, ça fait un bout de temps que j’y pense, et n'oubliez pas le programme Stellar Wind, qui a été réorienté pour écouter les Américains, mais dont le  job initial est d’espionner « internt ». Bref, tous ces robots, spyware, virus, vers, qui sillonnent le web à la recherche de failles et d’informations à collecter, font de vos chers PC, GSM, et autres systèmes informatiques, des cibles de choix. Et c'est sans compter la récente proposition de loi néerlandaise, qui elle va encore plus loin, et pourrait s'octroyer le droit de fracturer votre/vos PC et votre GSM, quoi vous aviez déjà oublié ? ; )

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9 novembre 2012

La cyber guerre de l'Amérique voit déjà ses dégâts collatéraux, et elle frappe ses propres sociétés du pays coté des milliards de dollars. Le géant du pétrole Chevron indique que le virus informatique Stuxnet programmé par les USA pour viser l'Iran a aussi infecté leurs systèmes.

Chevron basé en Californie, est une société de Fortune 500 qui est parmi les plus grandes sociétés au monde, admet cette semaine qu'ils ont découvert le ver Stuxnet sur leurs systèmes dès 2010. Jusqu'à présent, Chevron est parvenu à faire de leur découverte un secret bien gardé, et la révélation publiée par le Wall Street Journal jeudi marque la première fois qu'une compagnie des États-Unis est transparente au sujet d’une infection par le virus destiné au programme de l'enrichissement nucléaire de l'Iran. Mark Koelmel du département des sciences de la terre de la société indique qu'ils sont cependant susceptibles de ne pas être les derniers.

« Nous le trouvons dans nos systèmes, comme d'autres sociétés, » dit Koelmel. « Ainsi maintenant nous devons traiter ceci. »

Koelmel réclame que le virus n'a exercé aucun effet inverse sur sa société, qui a produit un quart de trillion de dollars de revenu pendant l’année 2011. Dès que Chevron a identifié l'infection, elle a été prise en compte immédiatement, dit-il. D'autres cibles accidentelles pourraient cependant ne pas être si chanceuses, le codage complexe du ver indique qu’il pourrait s’écouler un certain temps avant que n'importe qui d'autre se rende compte de ses dommages.

« Je ne pense pas le gouvernement des USA ait même réalisé jusqu'à quelle distance il s’est propagé, » ajoute Koelmel.

Découvert en 2010, le ver Stuxnet a été rapporté avec tout, mais avec la certitude qu’il est la création des États-Unis, peut-être avec l'assistance d'Israël, pour retarder le programme d’enrichissement nucléaire de l'Iran comme mesure de préemption contre une guerre éventuelle. Cependant seulement pas plus tard qu’en juin, les fonctionnaires américains ayant la connaissance directe du ver l’ont rendu public ainsi que la participation de l'Oncle Sam.

Dans un article de juin 2012 publié par le New York Times, des agents du gouvernement avec la connaissance directe de Stuxnet ont indiqué que le premier Président George W. Bush, puis Barack Obama, ont surveillé le déploiement du ver en tant qu'élément d'un cyberassault bien-réalisé sur l'Iran. Ajouté à un autre programme malveillant appelé Flame et peut-être beaucoup plus, Stuxnet a été fait contre l'Iran en tant qu'un élément d'une initiative dont le nom de code est « Jeux Olympiques. » Plutôt que de voler seulement de l'information via l'utilisation de code informatique, l'effort a été identifié comme étant la première attaque cybernétique qui ait été prévue pour endommager physiquement des installations dans le réel.

« Les attaques cybernétiques précédentes ont eu des effets limités à d'autres ordinateurs, » a expliqué au Times plus tôt cette année Michael Hayden, l'ancien chef de la CIA : « C'est la première attaque d'une nature importante sous forme d’attaque informatique qui ai tété employée pour effectuer de la destruction physique. »

Officiellement, le gouvernement fédéral maintient l'ignorance au sujet de Stuxnet. Avec les sociétés américaines sortant peut-être bientôt de l’ombre pour discuter comment elles ont été frappées, la Maison Blanche pourrait devoir finalement admettre qu'elle a eu une participation directe.

Après que le Times ait publié leur découverte en juin, le sénateur Dianne Feinstein, présidente de la Commission des Services Secrets, a préconisée une enquête pour dépister comment les médias ont été mis au courant la première fois de l'intervention de l'Amérique dans le programme « Jeux Olympiques ».

« Je suis profondément troublé par les fuites continues des informations classifiées aux médias, et encore plus récemment concernant des efforts cybernétique allégués visant le programme nucléaire de l'Iran, » a dit Feinstein : « J'ai expliqué que les révélations de ce type mettent en danger la vies des Américains et minent la sécurité nationale de l'Amérique. »

Quand Feinstein a parlé à D.C. le journal Hill newspaper, elle a dit : « la fuite au sujet de l'attaque sur le programme nucléaire de l'Iran pourrait `dans une certaine mesure'  fournir la justification pour inspirer des attaques identiques contre les États-Unis. » Selon la présidente : « C'est comme une avalanche. C’est très préjudiciable, très, franchement, je l'ai trouvé très au sujet. Il n'y a aucune question que ce genre de chose blesse notre pays. »

Juste le mois dernier, un groupe de hacker de l’ombre, basé en Iran, appelé les Cyber combattants de Qassam, a pris le crédit de lancer une attaque informatique sur les serveurs de Capital One Financial Corp. et de BB&T Corp., deux des plus grands noms dans le secteur bancaire américain. Quelques jours plus tôt, Google a informé ses utilisateurs américains qu’ils pouvaient être visés par une attaque cybernétique soutenue par des État de l'étranger, et les informaticiens insistent sur le fait que ces assauts ne feront que s’intensifier au fil du temps.

« Nous avons vu absolument plus d'activité au Moyen-Orient, et en particulier en Iran qui a accru son activité, alors qu'ils accumulent leurs capacités informatiques, » indique au Times le Présidentde CrowdStrike Security.

En parlant de l'impact accidentel que Stuxnet pourrait bientôt avoir aux U A, Koelmel de Chevron a dit au journal : « Je pense que les inconvénients de ce qu’ils ont fait vont être bien plus mauvais que ce qu'ils ont accompli réellement. »

 

Source : Infowars.com

Traduction Folamour, Reproduction libre à condition de citer la source ainsi que celle de la traduction.

 

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