L'économie de l'offre, ou l'arnaque des apprentis sorciers du libéralisme

Bonjour, je suis désolé, avant de regarder l'actualité française, je reprends pour archivage la parution d'hier en international que je n'ai pas eu le temps de vous passer,

Vous remarquerez ici le travail remarquable de Dondevamos qui fait office de mémoire collective et nous rappelle le passé, tout en liant les points à travers l'histoire.

Merci à Ceri de nous ouvrir encore plus les yeux... Et à Chalouette d'avoir mis le nez dessus... ; )
 
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J’avais un peu laissé tomber l’économie, lassée de répéter les mêmes choses depuis 2007. Mais, j’y reviens brièvement, en réponse à une question : pourquoi tous les pays dits « développés » se trouvent-ils face à un appauvrissement de leurs populations ? Hormis, bien sûr,  les quelques milliardaires dont le patrimoine ne fait qu’augmenter ? Eh bien il semble que ce soit parce que les efforts coordonnés de nos dirigeants ont permis d’appliquer la politique de Reagan : appauvrir l’Etat pour réduire les dépenses sociales, tout en enrichissant les riches. Il s’agissait d’un gigantesque transfert d’argent des plus pauvres vers les plus riches. Certains appellent encore cela une période faste, mais ce sont des débiles.

C’est du moins ce qu’a expliqué un certain David Stockmann (mais il a enlevé le deuxième « n »), ex directeur du budget de Reagan au début des années 80 et banquier. Il a été très critiqué lors de son passage au budget, mais il faut dire que la dette US a fortement augmenté à l’époque, grâce aux milliards engloutis dans l’armement (pendant la campagne Reagan avait promis d’augmenter le budget de l’armée de 5% par an, et il a fait mieux !) et à la réduction des impôts pour les plus riches. Finalement, « Stockman » a démissionné en 1985, mais après avoir fait pas mal de dégâts.

Entre autres, il s’en est violemment pris au « welfare state », c’est-à-dire à ce que l’on connait en France comme l’Etat Providence, qui était pourtant la base de la 5e République. Pour lui, le gouvernement ne devait pas aider les gens (surtout pas les pauvres), seulement le business. Certes, avant Reagan, Carter avait déjà bien dérégulé et baissé les taxes, mais sans en faire un credo car il disait le contraire. C’est aussi lui qui a fait entrer les lobbyistes au congrès US.

La reaganomics, rich power

91294128.jpgReagan était un pion débile mais sadique, comme en témoignent diverses de ses proies, des enfants qu’on élevait pour satisfaire sexuellement les politiciens en vue, dont Reagan[1]. Si cet acteur fasciste a gagné les élections, c’est parce qu’on l’a mis là et qu’on avait de quoi le faire chanter. Sous son mandat, la coke et le crack se sont répandus dans les classes moyennes et populaires à une vitesse folle et dans tout le pays.

C’est aussi sous son mandat qu’a eu lieu l’affaire des contras d’extrême droite au Nicaragua, financés avec l’argent de la drogue. Car, la drogue vendue en sous main par la CIA permet, entre autres, de remplir des caisses noires pour des opérations illégales. Enfin, bref, ce n’est pas le sujet aujourd’hui.

Elu en 1981 et en 1984, Reagan a fait passer au Congrès les pires baisses d’impôts (pour les riches, puisque la tranche la plus élevée est passée de 70 à 28% d’imposition et l’impôt sur les sociétés a baissé de 25%  pendant que l’assiette de l’impôt a été élargie, englobant des foyers plus pauvres) de l’histoire US. En parallèle les dépenses militaires ont augmenté [2] (282 milliards de dollars en 1983[3] pour les dépenses directes, contre 183 milliards en 1982). Inévitablement, le déficit du pays s’est gravement creusé dans l’année qui a suivi.

Dès février 1981, Reagan « prévoit une diminution des dépenses publiques de 41 milliards de dollars, la réduction des aides aux plus pauvres, aux personnes âgées et aux handicapés, une baisse des impôts de 25 % sur trois ans et une augmentation des dépenses militaires », nous rappelle Le Monde Diplo. En août, il a viré 12.000 contrôleurs aériens en grève, avec interdiction de travailler dans le public. Le ton était donné.

La  stratégie a été de réduire les dépenses sociales et les taxes sur les riches, tout en augmentant les dépenses inutiles : les cadeaux fiscaux aux multinationales, aux plus riches, et les dépenses d’armement. Stockmann en a été le maître d’œuvre avec d’autant plus de facilités que ses études d’histoire, qu’il a perverties[4], lui ont permis de savoir comment bien couler son pays. Le pire, c’est que Reagan disait que sa baisse de taxes était destinée à « éviter un fardeau supplémentaire » aux familles pauvres. Il appelait ça le « programme anti pauvreté  et pro familles», ce qui le faisait passer pour un héros !

91294176.jpgA l’époque, on a dit aux électeurs que ce programme magique était destiné à limiter l’endettement du pays, mais en réalité cet endettement n’a fait qu’augmenter et en huit ans au pouvoir, le déficit annuel du pays avait triplé. C’était la plus forte augmentation du déficit de toute l’histoire US. D’ailleurs, dès 1982, année où le PIB a reculé de 2%, Reagan a réaugmenté les impôts[5] (mais pour les pauvres) à cause du déficit grave qu’il avait creusé en un an[6].

A la fin du premier mandat de Reagan, « Stockman » a démissionné tellement sa recette miracle d’apprenti sorcier a été désastreuse. Pourtant, après Reagan, Bush 1er avait promis de ne pas augmenter les impôts.

Même un ultra libéral adepte des groupuscules atlantistes comme Jean Pisani Ferry[7] a écrit que Stockmann était « le principal architecte de la politique qui a conduit au déficit actuel », abyssal il faut le dire aux Etats-Unis. A part cela, l’ « analyse » de Pisani Ferry n’a strictement aucun intérêt, comme toujours avec lui et ses amis du lobby atlantiste.

Certains, comme Naomi Klein, ont appelé cela un « coup d’Etat économique ». Les gens n’ont rien compris, bercés par le discours patriotique, pendant que Reagan leur enfonçait un god géant dans le derrière, et cela sans vaseline. On peut noter que le chômage, dans l’année suivant la prise de fonction de Reagan, avait atteint le taux record de 10%.

La suite est simple : appauvrissement de l’Etat et des classes moyennes (ne parlons même pas des plus précaires), austérité budgétaire, privatisations massives, augmentation de la dette publique et privée.91294318.jpg

C’est exactement la même recette qui est appliquée aujourd’hui en Irlande, en Grèce, en Espagne, au Portugal, en France, en Belgique, en Allemagne, aux pays-Bas, en Angleterre. Alors, certains brillants économistes disent que l’Irlande « renoue avec la croissance », mais laquelle ? Certainement pas celle du niveau de vie des gens.

Mais les Irlandais ont l’habitude de se faire avoir : quand l’Angleterre était maîtresse du pays, elle a littéralement pompé toutes les ressources, ce qui a entraîné la grande famine, la mort d’un million de personnes (un tiers de la population) et l’exil d’autant d’autres à la fin du XIX e siècle.

En 2013, l’Irlande a donc payé pour les banques[8], et ensuite il a fallu une cure d’austérité sanglante pour éponger cette dette. En deux ans, la dette des banques a été transférée au pays, payable par les contribuables. Pas par les riches, évidemment, et encore moins par les multinationales. Du coup, il a fallu emprunter auprès du FMI et de l’Europe, qui ont enfoncé le clou sur les politiques drastiques.

Pourquoi ces politiques sont-elles toujours l’alpha et l’omega des politiciens, alors que même des « économistes » du FMI ont reconnu que c’était n’importe quoi pour la Grèce (au moins) et que le FMI avait fait une « erreur de calcul » au sujet de l’austérité et de ses bienfaits.

Une escroquerie qui dure
 
91294428.gifEn fait, deux brillants économistes ont conclu avec une étude bidon que les pays ayant plus de 90% d’endettement n’avaient pas de croissance. Hors, d’autres économistes ont refait l’étude, mais les conclusions sont totalement différentes : « ces derniers ont fait passer à la trappe cinq pays (Australie, Autriche, Canada, Danemark et Belgique) dans leur panel, ont utilisé une méthode jugée contestable de pondération des pays entre eux et, plus original, le tableur Excel utilisé comme support de l'étude comportait une erreur de formule », nous explique Le Monde. Au final, la première étude conclut que les pays avec 90% d’endettement n’ont que -0,1% de croissance, alors que l’étude refaite parle de 2,2%.

Hélas pour nous, la première étude a fait référence (comme par hasard) et a été utilisée pour justifier l’austérité imposée par le FMI, et aussi par l’Europe qui manifestement n’a pas entendu parler de la correction. Qui a dit que l’économie est une science ? On est plus proches des apprentis sorciers que de l’exactitude.

Sachant que cette « crise » est due à la spéculation effrénée sur les subprimes[9], on a l’impression de revivre le scénario du crach de 1929.

Les économistes n’ont que des théories, jamais mises en pratique parce qu’elles ne tiennent jamais compte de tous les paramètres. Les théories et les théoriciens se suivent, se ressemblent, et finalement l’économie d’aujourd’hui est la même qu’au XVIe siècle, au début du capitalisme. Les filets de sécurité gagnés de haute lutte par les travailleurs et électeurs sont en train de sauter les uns après les autres.

Parmi ces théories, « l’économie de l’offre » inventée sous Reagan a servi à justifier sa politique. Car il faut préciser que chaque théorie économique a son contraire, mais bizarrement on n’en utilise que certaines pour nous faire subir des politiques toujours plus aberrantes économiquement parlant.

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La théorie de l’offre est assez simple[10] : il s’agit de ne se préoccuper que des entreprises. Tout pour la production et le bénéfice à court terme. Le bien être des salariés, l’environnement, le niveau de vie, la fiscalité ne comptent pas puisque qu’ils sont vus comme des freins à la production. Nous sommes bien dans une vision à court terme, digne de l’Ancien Régime. Et encore…

Thatcher a adoré.

Reagan, entouré de lobbyistes et défendant les intérêts des multinationales qui ont financé ses campagnes électorales, s’est fait le chantre de l’ultra libéralisme et de la théorie de l’offre, qui pourtant n’était défendue que par une douzaine de gugusses[11]. Le choc pétrolier et le découplement du dollar par rapport à l’or[12] ont été de superbes moteurs pour cette politique.

Depuis les années 70, les UA ont laissé aux entreprises de plus en plus de place dans le débat politique, en toute légalité, en plus du financement des partis. Et les études montrent que les lois favorables sont directement liées aux sommes « investies » en politique. Les « démocrates » (moins ultra libéraux et fascistes que les conservateurs) se sont alors mis à tenir un double discours : un pour les électeurs, un autre dans leur pratique quotidienne.

C’est donc David « Stockman » qui a mis en pratique cette théorie débile, avec une rare célérité. Il a mis au point des projections tout aussi débiles, qu’il a ensuite appelées « Le scénario rose » parce que ce n’était absolument pas réaliste.

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« Ce scénario rose prévoyait que les baisses d’impôt de 1981 produiraient une croissance de 5% en 1982. (En réalité, 1982 fut la pire année depuis la fin de la deuxième guerre mondiale, avec une croissance négative de 2,2%.) De nombreux spécialistes du budget firent remarquer que les réductions d’impôt ne feraient qu’augmenter le déficit, mais Stockman fit taire tous ceux qui le critiquaient en produisant une nuée de statistiques et d’informations », explique le journaliste Steve Kangas. Il faut dire que Stockmann a défendu bec et ongles cette théorie, répondant à chaque critique. Avant, quelques années plus tard, de sous-entendre qu’il s’agissait là d’une vraie performance d’acteur[13]. Un jeu dont les conséquences se font violemment sentir aujourd’hui et pas que chez les US. D’ailleurs, dès 1983, les gauchistes français (je ne parle bien sur pas des socialistes) avaient parfaitement analysé l’ineptie de la « théorie de l’offre ».

Stockmann a vite déchanté, face au constat que ses prévisions n’arrivaient pas. Mais, c’était normal : il a avoué plus tard avoir complètement bidonné les chiffres. Sans que personne parmi les « grands économistes » ne s’en rende compte ! On se croirait dans le malade imaginaire de Molière, avec tous ces apothicaires, éminents « spécialistes » aussi incompétents que péremptoires.

Il a aussi fini par admettre que la forte baisse d’impôts de 1981 était le cheval de Troie destiné à « supprimer les taux d’imposition des tranches supérieures » car selon l’incantation en vogue à l’époque, si les riches sont encore plus riches, tout le monde en profite. On sait aujourd’hui à quel point c’est faux. La théorie de l’offre ne servait qu’à faire passer la pilule auprès des classes moyennes et populaires.

Ces révélations croustillantes n’ont pourtant pas empêché Bush 1er et surtout Bush junior de copier la politique de Reagan. Et cette politique s’est généralisée en Europe également, au détriment des travailleurs, des chômeurs et de tous les laissés pour compte.

 

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On le voit : l’économie de l’offre, de même que l’économie en général, ne sont qu’une question d’idéologie. On n’est pas dans le rationnel, mais dans le fanatisme. Aujourd’hui, Stockman a retourné sa veste[14] et répète que les banques ont des problèmes systémiques et que l’effondrement économique est pour bientôt. Il oublie qu’avec les types dans son genre, il sera toujours possible de travestir la réalité.



[1] Des victimes du réseau Franklin citent Reagan parmi les violeurs VIP, de même que Cathy O’Brien, une victime de programmation mentale et d’abus rituels (qui cite aussi Ford, Carter, Bush, Cheney et Hillary Clinton).

[2] Grâce notamment à Donald Regan, alors secrétaire au Trésor (ancien de chez Merill Lynch et vice du New York Stock Exchange) et créateur du National Endowment for Democracy (NED), qui a bien poussé pour relancer la course à l’armement contre l’URSS et la « guerre des étoiles ». La doctrine Reagan visait, quant à elle, à asseoir encore davantage la domination US sur le monde entier.

[3] En 2010, elles étaient de 1.630 milliards (43% des dépenses mondiales d’armement, même si on ne parle que des dépenses officielles), comme quoi l’armement ne peut pas s’estimer lésé.

[4] Je tiens à dire que les études de sciences humaines et sociales sont destinées à améliorer la vie de nos concitoyens, et tous les sociologues, historiens, psychologues et autres qui ont fait de leurs études un atout pour les ruiner sont des traitres.

[5] En août 1983 il a annoncé 98,3 milliards de dollars d’impôts supplémentaires sur trois ans. La taxe sur les tabacs a été doublée, la taxe sur les communications téléphoniques a été triplée. En gros, il a baissé les impôts directs, plus égalitaires car pesant à proportion  des revenus, et a augmenté les impôts indirects qui pèsent de la même manière sur les riches et les pauvres.91294804.jpg

 

[6] On peut ajouter de nombreux paramètres catastrophiques, comme le recul de la production puisque en
décembre 1982 les usines tournaient à 67 % de leur capacité, record négatif depuis 1948, avec un recul de la production de 6% en un an. Les faillites ont augmenté de 48% entre 1982 et 1983, à 89 faillites pour 10 000 entreprises, le chiffre le plus élevé depuis 1933 où il était de 100 pour 10 000. Le chômage, lui, a augmenté de 2% en 1982. Et, par exemple, en 1982, le revenu des fermiers était la moitié de ce qu’il était en 1979. Belle politique de « relance » ! Quant au déficit, de 58 milliards de dollars en 1981, il est passé à 110 milliards de dollars en 1982 et à 200 milliards en 1983. 52.000 emplois fédéraux ont été supprimés en 1982, les aides sociales (et médicales), ainsi que les dotations aux Etats et aux villes ont fortement baissé afin de compenser l’augmentation des dépenses militaires et la baisse des recettes fiscales. En 1983, le Congrès, démocrates compris, a voté 169 milliards de dollars d’économies sur six ans sur le budget de la « Sécurité Sociale ».  Mais, cette liste est loin d’être exhaustive… Sarkoléon et Chirac, suivis par Flamby nous ont fait exactement le même coup, là encore sans vaseline.

[7] Ferry est le chef de l’Institut Bruegel, un groupuscule de pseudos économistes obnubilés par l’ultra libéralisme. Ce n’est pas un hasard si on le retrouve au cabinet de … Moscovici aujourd’hui en tant que commissaire à la stratégie !

[8] Car il se trouve que le gouvernement a eu la bonne idée de garantir la dette des banques, c’est-à-dire qu’il la prenait en charge. Cela, sans consultation populaire évidemment. Toutefois, le pays ne remonte aujourd’hui que parce que le poids de cette dette bancaire a été allégé pour les contribuables.

[9] Des produits spéculatifs dérivés de crédits hypothécaires octroyés à des gens souvent insolvables, parce que soi disant les prix de l’immobilier ne feraient qu’augmenter. Ce qui est faux. Par contre, les taux d’intérêt ont augmenté soudainement, si bien qu’une bonne partie des gens n’a plus pu payer ses emprunts, les maisons ont alors été saisies en masse et les prix de l’immobilier ont chuté. Si bien que les gens se retrouvaient avec des crédits qui valaient beaucoup plus cher que leurs maisons. Aujourd’hui, les banques (comme Wells Fargo, une des pires) paient des amendes dérisoires au gouvernement pour éviter d’aller en justice. Alors qu’il a fallu leur filer des milliards quand la bulle subprime s’est dégonflée.

[10] Cette théorie de l’offre s’oppose à la théorie de la croissance par la demande, qui dit que si les gens ont les moyens de vivre décemment, ils consomment et soutiennent la production. On constate aujourd’hui que cette théorie est bien plus proche de la réalité que celle de l’offre.

[11] En fait cette théorie est tellement nulle : baisses d’impôts point barre, que même les « économistes » de droite l’ont rejetée ! Et parmi ses grands défenseurs, on avait l’éditorialiste du Wall Street Journal et pas mal de journalistes qui se revendiquaient spécialisés dans l’économie... la preuve ! C’est surtout grâce à leurs publications que cette théorie bidon a pu se répandre, et aussi parce qu’elle plaisait aux nababs des multinationales.

[12] Une belle arnaque : le standard gold qui avait cours jusque là obligeait toutes les monnaies du monde à correspondre au dollar, et le dollar, lui, restait collé sur la valeur de l’or. En 1973, sous Nixon, les USA ont dit que le dollar et l’or n’avaient plus rien à voir, et personne n’a moufeté. Evidemment, le dollar n’a cessé de se dévaluer (l’once d’or est aujourd’hui à 1.300 dollars environ contre une cinquantaine au début des années 70). Ceux qui croient que le dollar vaut encore quelque chose se trompent lourdement : c’est une monnaie de singe depuis 1973.

[13] « En donnant l’apparence d’être un expert vous finissez par vous convaincre vous-même », aurait-il déclaré.

[14] Pourtant il a bossé chez Salomon brothers juste après son passage chez Reagan.

 

 
Informations complémentaires :
 
Crashdebug.fr : « Le dossier Pegasus »

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