L'audience d'extradition de jeudi une question de « Vie ou de mort » pour Assange et le journalisme lui-même (Zerohedge)

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A la suite de la condamnation de Julian Assange par le tribunal britannique, mercredi matin, où il a été frappé de 50 semaines de prison pour ne pas avoir payé sa caution, ce qui est proche de la peine maximale, Kristinn Hrafnsson, rédacteur en chef de WikiLeaks, a qualifié la peine de "vindicative" de "choc et outrage" dans des déclarations aux journalistes.

Cependant, Hrafnsson a déclaré après le procès que la "vraie bataille" commence jeudi, qui marque le début des audiences d'extradition américaines pour Assange, qui doivent commencer à 10h00 (Royaume-Uni) au tribunal de Westminster. Il a dit qu'il s'agissait d'une question de "vie ou de mort" pour Assange et, en fin de compte, pour la profession journalistique elle-même.

Assange Bis 02 05 2019

M. Hrafnsson a noté que l'issue de l'audience d'extradition américaine pourrait marquer un tournant pour l'avenir du journalisme : "Demain est la première étape d'une longue bataille, donc la lutte va certainement continuer. C'est la lutte pour la liberté de la presse, avant tout, comme nous l'avons toujours dit."

A souligné M. Hrafnsson : "C'est une vraie bataille, ce n'est pas seulement pour Julian Assange - même si pour lui c'est une question de vie ou de mort - c'est certainement une question de persévérance [sur] un principe journalistique majeur ", dans les déclarations faites après la condamnation d'Assange à la suite des accusations liées au cautionnement de 2012.

En ce qui concerne la peine sévère de mercredi pour ne pas avoir payé la caution - près d'un an de prison - WikiLeaks a publié plus tard la déclaration suivante :

Reuters résume comme suit les chefs d'accusation spécifiques sur lesquels les États-Unis chercheront à l'extrader :

    Le département de la Justice des États-Unis a déclaré qu'Assange a été accusé d'avoir conspiré avec Chelsea Manning, ancienne analyste du renseignement de l'armée américaine, pour avoir accès à un ordinateur du gouvernement dans le cadre d'une fuite en 2010 par WikiLeaks de centaines de milliers de rapports militaires américains sur les guerres en Afghanistan et en Irak et les communications diplomatiques américaines.

La semaine dernière, WikiLeaks et un magazine en ligne allemand ont publié le contenu d'une lettre envoyée par le ministère américain de la Justice (DOJ) à un ancien membre du personnel de WikiLeaks qui suggère que des responsables américains tentent de monter un dossier contre Julian Assange sur la base du Espionage Act.

La lettre du DOJ adressée à l'ancien porte-parole de WikiLeaks, Daniel Domscheit-Berg, dans l'intention de demander une interview, soulignait " d'éventuelles violations du droit pénal fédéral américain concernant la réception et la diffusion non autorisées d'informations classifiées ", selon une traduction en allemand, publiée ultérieurement sur les médias sociaux officiels de WikiLeaks.

Surtout, une condamnation en vertu de la loi de 1917 visant à protéger les secrets militaires de la nation et les questions de sécurité les plus sensibles pourrait entraîner l'emprisonnement à vie ou même la peine de mort pour Assange.

Mais tout cela dépend bien sûr de la décision du Royaume-Uni d'accéder ou non à la demande d'extradition des États-Unis, dont la première étape du processus a lieu jeudi matin.

 

Source : Zerohedge.com

 

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