La presse étrangère massacre l'équipe de France !

Bon, je concède qu'en règle générale je ne suis pas emballé par le football, je l'avoue... Je pars du principe qu'il faudrait tous leur donner un ballon pour qu'ils puissent jongler avec et faire valoir leurs ego, mais bon je suis assez dépité par ces prestations de l'équipe de France, qui après tout représente mon pays. À la vue des sommes collosales que ces joueurs engrangent et avec les frasques qu'ils font dans la presse people, c'est lamentable qu'ils effectuent coup sur coup des prestations pareilles. Qui sont leurs responsables ? Comment peut-on laisser ces gens représenter la France à ce niveau de la compétition ? Ils auraient pu relancer la France et une partie de son économie !

Les médias européens s'en donnent à coeur joie ce matin pour saluer l'humiliation subie par la France. Raymond Domenech n'est évidemment pas épargné. Sa cote de popularité dépasse les frontières.

Cette fois-ci, le naufrage est mondial. Après la piteuse élimination de l’Euro 2008, l’équipe de France a montré son pire visage à la face de la planète. Si la presse française a légitimement la dent dure ce matin (« Les imposteurs » titre L’Équipe, « Lamentable » pour le Parisien et « Indigne » lance France-Soir), les médias étrangers se gaussent de cette ridicule équipe. Sauf la presse mexicaine évidemment, qui s’occupe de fêter ses héros.

« Le Mexique caresse le rêve d’une qualification en huitièmes. Un triomphe qui fait le tour du monde. Des milliers de Mexicains dans la rue pour fêter le succès de la Selección », se régale ainsi El Norte. En Europe, si le succès des Mexicains est salué à sa juste valeur, les Bleus en prennent pour leur grade. Avec en tête de gondole le quotidien espagnol As, qui tire à vue sur Domenech. « Une France sans avenir », titre la publication madrilène, avant de tailler dans le vif. « La France est retombée dans le football fast-food, sans jeu au milieu du terrain, dépendant seulement d’un éclair de génie de Ribéry ou de Malouda (…). Domenech savait qu’il partirait et il est mort, il a tué les Bleus, avec les mêmes péchés qui ont failli leur coûter leur présence au Mondial. Des péchés tels que placer Abidal en défense centrale, un latéral qui, au Barça, a déjà du mal ; ou insister à titulariser Govou, un joueur qui ne sait pas où il va et n’attaque et ne défend pas. »

Cruel, Marca en profite pour revenir sur les conditions de la qualification française face à l’Irlande. « Si la France est arrivée en Afrique du Sud grâce à l’aide du corps arbitral, elle repart très vite d’où elle est venue. La justice, même en football, se fait parfois jour ». La justice, hier soir, était de voir le Mexique remporter une rencontre qu’elle a dominée. Pour le Sun, c’était d’ailleurs à prévoir. « Le Mexique n’avait jamais battu les Bleus en six rencontres mais savait qu’il n’aurait pas meilleure chance que face à l’équipe sans âme de Domenech ». Le respectable Times est lui tout heureux de voir les Bleus se diriger vers la sortie. « Allez, Les Bleus : go. Go home. Il n’y en aura pas beaucoup pour pleurer votre départ ».

La presse italienne se montre plus mesurée, mais reste évidemment critique. « Le Peter Mokaba Stadium de Polokwane fête une victoire irréprochable du Mexique et assiste à la débâcle des vice-champions du monde, jamais dans la partie et gérés par un entraîneur démotivé (...). Malouda, l’unique soliste talentueux », peut-on lire sur la Gazzetta dello Sport. Le journal allemand de référence, Die Welt, se contente d’un classique : « La France menacée par un désastre comme en 2002 ». Personne n’est donc là pour sauver une bien pauvre équipe de France, qui ne mérite de toute façon aucun secours. Dans le bunker surprotégé de Knysna, une bonne âme devrait peut-être mettre à disposition des joueurs cette précieuse lecture.

Aurélien Léger-Moëc

Source : Foot.Mercato.net


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