La presse étrangère se moque (gentiment) de l'avenir en rose que se prédit la France...

La vie en rose, ouais, Rose Mafia… Sans doutes...

De toutes façons les Français(es) sont des lâches, il n’y a qu’à constater le succès très confidentiel de ce blog. Vous encore, vous faites l’effort de venir à la pêche à l’information ici (ou ailleurs).

 

Mais la plupart des gens se contentent de sites « généralistes », quand ce ne sont pas les médias « mainstream », qui ne bousculent pas leurs illusions et les maintiennent globalement dans l’ignorance.

 

Comprenez, c’est tellement plus confortable de ne « pas savoir » et de se comporter en mouton, ça évite de s’impliquer et de se poser des questions.

 

« On s’était dit : rendez-vous dans dix ans. » Eh bien, c’est tout le mal que je nous souhaite… (mais n'oubliez pas que tout a un prix...)

 

2025.jpg

 

Alors que le gouvernement français se livre à d'enthousiastes prévisions pour la France en 2025, la presse étrangère ironise, soulignant le contraste entre ces rêves et le présent.

«French rêverie» : la définition donnée par The Times du séminaire organisé ce lundi par François Hollande sur la France en 2025 exprime bien le regard ironique que la presse étrangère semble porter sur l'exercice.

Fidèles à la tradition du british humour, les Anglais sont justement les plus moqueurs. Ainsi, selon The Times, Hollande doit certes être loué pour «avoir invité son équipe à penser grand». Mais les propositions présentées par les ministres frôlent «l'optimisme naïf», voire même parfois le délire. Il est à souhaiter au fond qu'elles soient vite mises au rebut...

The Telegraph confère  le prix de l'utopie à Cécile Duflot, pour son portrait d'un avenir où tout le monde pourra facilement accéder à un logement social, dans un pays pourtant connu pour sa bureaucratie. Pour le Financial Times, la «vision d'une France forte» en 2025 serait aussi «utopique» que «brumeuse». Mais le quotidien des affaires reconnaît un certain «retour à la réalité» : une denrée rare. Le ministre Pierre Moscovici envisage ainsi l'inévitable déclassement que subira la France parmi les économies mondiales, en raison de l'essor des marchés émergents.

La presse nord-américaine ne consacre pas autant d'attention aux rêveries françaises. Mais, lorsqu'elle le fait, le ton est également celui de l'ironie anglo-saxonne. The Washington Post pointe ainsi le contraste entre le «rose avenir» que se prédit la France et le présent de son «économie empêtrée et bureaucratie rampante».

Incrédulité allemande, indulgence latine

Du côté germanique, Die Welt traite François Hollande de «capitaine qui laisse ses ministres imaginer une France heureuse». En lisant les copies de cinq ministres rendues publiques par Le Point, les Allemands ne peuvent «s'empêcher d'imaginer leurs auteurs en train de les écrire par une douce soirée d'été, après avoir bu quelques bouteilles de rosé». Et de conclure : «Ainsi donc voilà la situation de la France à la fin de l'été 2013 : les uns rêvent d'un avenir lointain quand les autres sont bloqués dans le passé.»

Les pays latins, bien que sceptiques, se montrent moins cassants.

Les quotidiens francophones belges et suisses s'intéressent au revers de la médaille. Selon Le Temps, «le message adressé aux Français d'un exécutif qui travaille à la fois à résoudre les problèmes immédiats et à dessiner l'avenir tranche avec le climat de l'année dernière, à la même époque». L'Echo insiste sur la volonté du gouvernement de s'afficher soudé, bien que ce soit autour d'un exercice très théorique. Ainsi que le pointe Le Soir «au-delà de la communication, l'exercice est pourtant indispensable».

Les quotidiens espagnols semblent même exprimer une vague forme d'admiration. «Le président François Hollande a choisi la stratégie à moyen terme comme thème d'ouverture de la nouvelle saison politique», sans pour autant oublier d'envisager les réformes à court terme qui seront annoncées dans quelques jours, souligne El Pais. El Mundo apprécie notamment l'exercice d'autocritique : même si les hommes politiques français n'ont procédé qu'à un brainstorming marqué par un excès d'optimisme, du moins ils «savent que la France est en train de perdre du pouvoir mondial et désirent reprendre le contrôle du navire».

 

Source(s) : Latribune.fr via Maître Confucius

Information complémentaire :

 

Crashdebug.fr : 4 ans de prison pour Gérard Dalongeville...

Crashdebug.fr : Docu : Les nouveaux chiens de garde (Complet)

 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s