Le crime organisé italien s’invite dans la politique de l’Union européenne (Lopinion.fr)

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Les enquêtes sur les fraudes au plan de relance en Italie risquent d'éclabousser la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen et de gêner les plans d’Emmanuel Macron pour un deuxième emprunt commun

Jade Grandin de l'Eprevier

Corruption ue

Giorgia Meloni et Ursula von der Leyen à Rome, le 29 janvier. - Sipa Press

Les faits - Première bénéficiaire du plan de relance européen avec un quart du montant alloué, l’Italie représente trois quarts des soupçons de fraudes sur lesquels enquête le parquet européen.

Les réseaux de crime organisé en Italie s’invitent dans la politique de l’Union. Jeudi dernier, le parquet européen a annoncé l’arrestation de 22 personnes et la saisie de villas, voitures de luxe, montres Rolex et autres actifs représentant au total 600 millions d’euros dans une affaire de détournement supposé du plan de relance européen (NextGenerationEU) en Italie. Vingt-quatre autres suspects ont été placés en détention ou résidence surveillée. De 2021 à 2023, les membres de cette organisation criminelle auraient « demandé et obtenu des subventions non remboursables soutenant la numérisation, l’innovation et la compétitivité de PME fictives [grâce à] de faux bilans comptables », avec le soutien « d’un réseau de comptables, fournisseurs de services et notaires publics » ainsi que des VPN, cryptoactifs et logiciels d’intelligence artificielle. Dès qu’il était versé, l’argent était transféré dans des comptes en Autriche, en Roumanie et en Slovaquie.

La suite de l'article sur l'Opinion.

 

Source : Lopinion.fr

 

 

 


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