Limitation des salaires des patrons du secteur public : ça se précise

Et hop, encore une bonne nouvelle ; )))). Ce n'était pas une mesure phare à Méluche ça ? Quoi qu'il en soit après avoir été évincée d'Areva, j'en connais une qui doit porter une attention toute particulière à cette nouvelle mesure..., à vouloir faire trop de choses on ne les finit jamais ou on les fait mal... Voire les deux, bref on se disperse... D'ailleurs à ce sujet, n'y a-t-il toujours pas un édifice en construction du côté de Flamanville ?

85042_lauverg-proglio-une.jpg

François Hollande l'avait promis : les salaires des patrons du secteur public vont être limités. Et le décret, qui sera pris dans les prochains jours, va même s'appliquer aux contrats en cours. Dans un entretien à l'Express.fr, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault confirme que l'éventail sera de 1 à 20 dans les entreprises concernées.

{audio} https://www.crashdebug.fr/media/MP3/7748767628_le-decret-sera-pris-dans-les-jours-qui-viennet-et-concernera-les-contrats-en-cours.mp3{/audio}

Le décret s'appliquera aux contrats en cours

"Les dirigeants peuvent comprendre que la crise suppose l'exemplarité des élites politiques et économiques" explique le Premier ministre dans son interview à l'Express.

On pensait au départ que seuls les futurs patrons des entreprises publiques détenues à plus de 50 % par l’État seraient visés. Il aurait donc fallu attendre 2014, voire 2015 pour le renouvellement des mandats.

Mais avec cette décision, tous les patrons actuels sont visés et en premier chef, Henri Proglio, le leader d'EDF - 1 million d'euros de revenus - son salaire devrait chuter de 66 %. Soit une coupe de 665.000 euros sur sa fiche de salaire.

L'objectif est que le dirigeant ne touche pas plus de 20 fois le salaire de la personne la moins payée de l'entreprise. Cela devrait également concerner tous les cadres supérieurs des entreprises.

La chute du revenu devrait être aussi importante pour Luc Oursel chez Areva et Jean-Paul Bailly à La Poste.

Quid des entreprises où l’État détient moins de 50 % du capital ?

Mais pour les autres entreprises, où l'Etat détient moins de 50 % du capital, eh bien ce dernier ne pourra imposer cette décision, il faudra que les représentants de l' Etat au conseil d'administration fassent preuve de pédagogie.

Durant la campagne présidentielle, Michel Sapin, alors chargé du programme présidentiel et devenu depuis ministre du Travail, avait au contraire affirmé que ces contrats ne seraient pas concernés.

"C'est rare, comme ça, en cours de contrat, de baisser les salaires des uns et des autres, on est humains", avait-il dit le 9 mai.


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s