Macron cherche des « enchantements » pour se réconcilier avec le « pays réel » (Marianne)

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Bonjour, j’espère que vous allez bien, j’ai sélectionné cet article de Marianne hier, car cela vous donne le plan de la majorité pour remporter l’élection en 2022. Comme d’habitude on va se faire enfler, et il faudra faire « barrage » au rassemblement national (qui je vous l'assure ne va pas sortir de l’Europe).

Donc on va avoir encore LREM 5 ans, ou une calamité encore pire, défaitiste folamour ? Non, réaliste, le parti animalier va encore faire mieux que l’UPR. Preuve que les gens n’ont toujours rien compris.

Oui, je vous avoue, je suis dégoûté, parce que je ne vois pas de raison que ça s'arrête... 46 ans que cela dure...

Amitiés,

f.

Macron 2020

Mardi soir à l’Elysée, Emmanuel Macron a appelé les députés de sa majorité à s’emparer de sujets plus simples et plus concrets, en vue de 2022. En bref, à parler la même langue que les Français… Mission impossible ?

Comme un air de campagne à l’Elysée. Mardi soir, Emmanuel Macron recevait les députés de la majorité pour une séance de « câlinothérapie », selon le terme médiatiquement consacré. Après la retentissante polémique sur l’allongement du congé parental après le deuil d’un enfant, refusé par la Macronie dans un premier temps, le chef de l’Etat avait jugé bon de requinquer ses troupes déprimées par l’épisode. Il l’a fait dans une formule qui rappelait le « grand débat » de l’an dernier : debout, micro en main, dans la salle des fêtes de l’Elysée, pour répondre aux doléances des quelque 320 élus présents.

En cette mi-temps de son quinquennat, Emmanuel Macron a commencé par jouer les entraîneurs de vestiaire. « Compte tenu de ce que vit le pays, il y a un devoir d’unité. Ou on réussit ensemble ou on échoue ensemble », a-t-il martelé, selon des participants. Un mot d’ordre doublé d’un avertissement, alors que les départs de députés de la majorité se multiplient : « J’ai vu le quinquennat précédent se disloquer sur des initiatives personnelles. Les gens qui faisaient les plateaux de BFM en solitaire n’ont jamais été réélus. » Une référence aux frondeurs qui s’étaient rebellés contre François Hollande.

"Soyez fiers d'être amateurs"

« Si les professionnels, ce sont ceux qu’on a virés il y a deux ans et demi, et que les amateurs, c’est vous, alors soyez fiers d’être amateurs », a également lancé Macron. Et de poursuivre, tout aussi modeste : « Ce qu’on a réussi il y a deux ans n’est pas une parenthèse. C’est la nouvelle vie politique. »

Sauf que Macron a beau se prendre pour l’instaurateur du « nouveau monde », il n’est tout de même pas complètement sourd aux multiples mécontentements qui montent du pays. Et alors que le député Jean-Michel Fauvergue, ancien patron du Raid, l’interrogeait sur la sécurité et le maintien de l’ordre, il a tenté de mettre des mots sur le sentiment des Français. « A force de voter, on pense qu’il y a un pays légal et un pays réel. On vote et ça n’a jamais d’effets », a déploré Macron, reprenant les célèbres expressions de Charles Maurras. « Il faut se concentrer sur la manière de mettre en œuvre », a-t-il ajouté.

Macron l'enchanteur...

« Une fois qu’on aura passé les retraites, à l’été, il y aura une respiration, avec une nouvelle page », a promis Emmanuel Macron, en annonçant un séminaire entre le gouvernement et la majorité cet été pour travailler sur les futures priorités. Car pour lui, « la fin du quinquennat, après les retraites, c’est le régalien et l’écologie ». Deux marqueurs censés le préserver à la fois sur sa droite et sur sa gauche. D’une part, les cadres de la Macronie redoutent un scénario à la Jospin en 2002 : le candidat socialiste avait négligé les sujets sécuritaires qui imprégnaient la campagne et Jean-Marie Le Pen s’était imposé à sa place au second tour. D’où l’offensive souhaitée par Macron - mais encore très vague - sur la lutte contre « les séparatismes », un terme qu’il a répété mardi. Seconde hypothèse redoutée par les proches du chef de l’Etat : un pôle écologiste qui parviendrait à réveiller la gauche d’ici 2022.

Cap sur la présidentielle, donc. Devant ses troupes, Macron a encore appelé à « choisir quelques enchantements simples et se mobiliser à fond sur les deux dernières années. Il faut cinq à dix sujets simples qu’on scandera partout pour être associés à ça. On a trop communiqué sur des choses compliquées, pas assez tangibles. » Mais n’est-il pas trop tard pour que la Macronie se mette à parler la même langue que les Français ?

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Source : Marianne.net

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