Pour le bien de l'entreprise « L'affaire Olympus » (Arte)

La demeure inaccessible des dieux : pendant près d’un siècle, la société Olympus fut digne du nom mythologique qu’elle s’est choisi en 1942, vingt-trois ans après sa création. Au fil des décennies, la firme japonaise, pesant plusieurs milliards de dollars à la Bourse de Tokyo, s’est imposée comme le leader mondial de l’optique de précision (matériel médical et appareils photo). Mais en 2011, l’entreprise fleuron doit redescendre sur terre : sa marque est désormais associée à l’un des plus grands scandales financiers de son temps. À l’origine, un article de la presse locale révélant le montant de fusions-acquisitions opérées en dépit de toute logique : 700 millions de dollars pour des coquilles vides et presque autant en honoraires pour les intermédiaires. Nommé PDG six mois plus tôt, le Britannique Michael Woodford, qui a gravi tous les échelons de la société, demande des comptes à ses dirigeants mais se heurte à un mur du silence. Sa ténacité lui vaut un licenciement qui alerte les médias internationaux…

Un chevalier blanc au pays des samouraïs

Un système opaque, un jeune Occidental prêt à risquer sa vie pour défendre ses valeurs face à l’hostilité ambiante, des révélations fracassantes… : l’affaire Olympus rassemble tous les ingrédients d’un thriller de haut vol. Nourri d’interviews de certains de ses protagonistes (dont Woodford), le documentaire égrène les tenants et les aboutissants de ce dossier explosif, avec un art consommé de la narration. Le film offre ainsi un éclairage direct sur les pratiques d’un Japon à la vision très particulière du capitalisme, entre culture du silence et dilution des responsabilités.


Source : Arte.tv via notre contributeur anonyme

Information complémentaire :

Olympus Bis 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Dossiers

Demain, tous crétins ? (Arte)

Lire la suite...

Archives / Recherche

Sites ami(e)s