Scènes d'émeutes à Londres après la réforme universitaire

On est en plein délire, ou plus précisément au point 7 des dix stratégies pour la manipulation des masses de Sylvain Timsit.

7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

C’est ainsi que les parlementaires corrompus anglais protègent leurs institutions et leur place en filtrant l’accès à la connaissance de leur propre population, concrétisant le désengagement du gouvernement britannique dans la prise en charge de l’éducation de son peuple, en passant de 3750 à 10730 €uros par an… les frais d’inscription des universités. C’est simple mais imparable, surtout dans la période actuelle. Ils modifient la constitution anglaise en phase avec les souhaits des Elites et non plus du peuple, ce sont des virus (je vous rappelle que nous aussi on a le nôtre ;)

En attendant, je vous laisse aux mains de l’article ci-dessous de Reuters qui vous informera sur ce hold-up. Pour ma part j’ai des obligations au sein de mon domicile, je vous publierai donc en début d’après-midi deux documents vidéos importants d’Alex Jones et de Max Keiser. Vous verrez que l’on peut communément réagir à l’agression de ces puissances financières, qui en biaisant les cartes de l’économie mondiale, aspirent toutes les richesses des pays de la zone euro, les mettant à genoux par de subtils mécanismes financiers qui asservissent leurs populations.

LONDRES (Reuters) - L'adoption par le Parlement britannique de la réforme augmentant les frais universitaires a renforcé la colère des manifestants jeudi dans les rues de Londres, où plusieurs bâtiments officiels ainsi que la limousine du prince Charles ont été pris pour cible.

Des opposants à la réforme ont réussi à pénétrer brièvement dans l'enceinte du ministère des Finances où ils se sont battus avec la police.

D'autres s'en sont pris à la voiture transportant le prince Charles et son épouse Camilla Parker-Bowles. Le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles n'ont pas été blessés et ont pu assister comme prévu à un spectacle dans un théâtre londonien.

Mais leur Bentley a été touchée par des jets de peinture près d'Oxford Circus, un quartier animé du centre de la capitale. Une des vitres arrière du véhicule a été endommagée.

La situation dans le centre de Londres n'était toujours pas sous contrôle dans la soirée. Les manifestants ont allumé des feux en divers endroits, selon des images de télévision.

Ces incidents sont parmi les pires violences politiques qu'ait vécues la capitale britannique depuis les émeutes de 1990 contre un projet de taxe local, dont le rejet avait contribué à la chute de Margaret Thatcher.

"A l'évidence, une minorité de manifestants est venue avec l'intention de provoquer des violences, d'agresser la police et de causer le plus de dégâts possibles", a condamné le Premier ministre, David Cameron. "Il est choquant et regrettable que la limousine transportant le prince de Galles et la duchesse de Cornouailles ait été prise dans ces violences", a-t-il ajouté.

Les manifestations ont commencé en milieu d'après-midi, quelques heures avant le vote de la réforme. Des dizaines de milliers de personnes y ont participé, selon la police britannique, parmi lesquels des groupes de jeunes cagoulés.

Le centre de Londres a été le théâtre de scènes de chaos, la police montée tentant de disperser des groupes d'étudiants qui lançaient fusées éclairantes et boules de billards selon les forces de l'ordre.

Jeudi soir, les autorités avançaient un bilan de 22 manifestants arrêtés et de dix policiers blessés. Touché au visage par une pierre, un photographe de l'agence Reuters a dû être hospitalisé.

Certains manifestants ont critiqué l'attitude hostile de la police, responsable selon eux de la montée de tensions.

MAJORITÉ ÉTROITE

A Westminster, le gouvernement a passé sans surprise ce premier test de sa cohésion mais les analystes estiment que les violentes manifestations témoignent de la difficulté qu'aura le gouvernement à faire passer ses mesures d'austérité.

La chambre basse a approuvé le projet du gouvernement, qui permet aux universités de tripler leurs frais d'inscription, à une majorité de 21 voix. Vingt-sept députés de la coalition ont voté contre et une poignée d'autres se sont abstenus.

"C'est la plus courte majorité en 2010 et elle est plus courte que ce qu'on aurait pu croire il y a quelques semaines", a dit Philip Cowley, professeur de sciences politiques à l'université de Nottingham. "Ce n'est pas la première révolte (parlementaire) et certainement pas la dernière", a-t-il ajouté.

Une rupture de la coalition entre les conservateurs et les Lib Dems, forgée après les législatives du mois de mai, est peu probable. Mais les mois à venir ne seront pas de tout repos pour le vice-Premier ministre et patron des libéraux-démocrates Nick Clegg.

L'étoile de Clegg a pâli ces dernières semaines, les critiques lui opposant son engagement de campagne pour la suppression des frais universitaires.

Le vice-Premier ministre a changé d'avis, citant des circonstances exceptionnelles, et le gouvernement a donné son accord pour supprimer le plafonnement des sommes réclamées aux étudiants, actuellement de 3.290 livres par an (3.750 euros environ).

La réforme prévoit que les universités puissent imposer des frais de 9.000 livres par an (10.730 euros environ) pour compenser le désengagement progressif de l'Etat dans l'enseignement supérieur.

La possibilité de tripler les frais d'inscription empêchera les plus démunis de poursuivre des études supérieures, affirment les détracteurs de la réforme.

Avec Isabel Coles, Adrian Croft, Stefano Ambrogi, Michel Rose et Keith Weir; Clément Guillou et Henri-Pierre André pour le service français

 

Source : Reuters

Informations complémentaires :

Rue89.com : La voiture du Prince Charles attaquée par des manifestants à Londres
Radio-canada.ca : Une manifestation étudiante tourne au chaos à Londres
TsrInfo.Ch : Des milliers d'étudiants ont hurlé leur colère à Londres contre une hausse des frais d'université

 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s