Steaks hachés : trois enfants hospitalisés à Bordeaux dont un dans un état sévère

Pour info, rien à voir avec une épidémie cette fois-ci, mais soyez prudent...

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BORDEAUX – Trois enfants étaient hospitalisés lundi matin à l’hôpital Pellegrin de Bordeaux, infectés pour au moins l’un d’entre eux par la bactérie pathogène E.coli, suite à une intoxication en lien avec la consommation de steaks hachés, a-t-on appris de sources concordantes.

Trois enfants sont hospitalisés dont une fillette en service de réanimation pédiatrique, à l’état stable mais sévère, un enfant de 14 ans et une petite de deux ans et demi dont l’état s’améliore mais qui restent sous surveillance, a indiqué une porte-parole de l’Agence régionale de santé (ARS), précisant que ce bilan de santé avait été effectué dimanche.

Les recherches effectuées ont confirmé la présence de la bactérie E. Coli de type O157 dans le cas le plus sévère, a-t-on ajouté. Concernant le garçon de 14 ans et la fillette de deux ans et demi les résultats sont attendus mardi.

Les trois enfants hospitalisés auraient tous trois consommé des steaks hachés achetés dans deux magasins différents, ce qui a entraîné le lancement dès samedi d’une alerte sanitaire notamment par les magasins Intermarché et Netto qui ont vendu la série de barquettes suspectes.

Les deux enseignes ont appelé samedi les acheteurs de steaks hachés dans 16 départements du Sud-Ouest à la vigilance en raison d’un risque possible d’infection à la bactérie pathogène E.coli.

La date limite de consommation de ces steaks est largement dépassée (juqu’au 15 juin), mais il est demandé aux personnes qui les auraient congelés de les rapporter au point de vente.

Il s’agit de steaks hachés vendus sous les marques Jean Rozé, Netto et Top Budget selon Intermarché et la Société des viandes élaborées d’Estillac, basée dans le Lot-et-Garonne.

Les Escherichia coli peuvent entraîner des diarrhées parfois sanglantes, des douleurs abdominales et des vomissements, accompagnés ou non de fièvre.

Ces symptômes peuvent être suivis (5% à 8% des cas) de complications rénales sévères, principalement chez les enfants.

Source : Realinfos, Afp

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