Vers l'intronisation de Jean-Luc Mélenchon par les communistes...

Vous voyez, comme on le dit, les « grands esprits » se rejoignent ! Muahahahahahah ! Qu’est-ce qu’on rigole !!!!!!!

Belle victoire pour le Parti de gauche ! L’incarnation philanthropique de notre iconoclaste leader maçonnique... Avec un bonus de voix ! S'il remporte le suffrage...

Mais il semblerait que l’oisillon parti à 8 % du nid du PS pour tenter son envol, étant brusquement retombé entre 3 % et 4 %, ait un besoin urgent d'un abris, n’importe lequel.. mais le temps de soigner ses blessure… Avant 2012 !

 

Comme le disait Alfred de MUSSET (1810 - 1857) : « Qu'importe le flacon pourvu qu'on ait l'ivresse ?  » (La Coupe et les lèvres)

PARIS (Reuters) - La Conférence nationale du PCF devrait décider dimanche d'accorder l'investiture du Front de gauche à Jean-Luc Mélenchon pour 2012 en échange de la majorité des circonscriptions aux législatives.

Cette proposition de candidature des 800 délégués réunis à Montreuil (Seine-Saint-Denis) devra toutefois être soumise du 16 au 18 juin au vote final des militants communistes.

L'intronisation du député européen dépend d'un accord global entre le PCF et le Parti de gauche (PG) autour d'un programme commun et de la répartition des candidatures aux législatives, toujours en négociation.

"Si les conditions d'un accord politique sont réunies, les communistes sont prêts à faire le geste de désigner" Jean-Luc Mélenchon comme candidat à la présidentielle, a dit vendredi le secrétaire national du PCF, Pierre Laurent, sur RTL.

La direction du parti, traumatisée par le score de Marie-George Buffet (1,93%) à la présidentielle de 2007, a de longue date choisi l'option Mélenchon.

"Il y a une crainte obsessionnelle des communistes d'avoir un résultat catastrophique qui enterrerait le parti. Il y a aussi une peur de casser le Front de gauche", explique le député PCF André Chassaigne dans Libération.

Toutefois, la personnalité de Jean-Luc Mélenchon ne fait pas l'unanimité parmi les communistes et certains font pression pour des primaires qui ne diraient pas leur nom.

La Conférence nationale devrait donc décider dimanche soit de soumettre le seul nom du co-président du PG au vote, soit de proposer également les noms des autres postulants.

Outre Jean-Luc Mélenchon, le député PCF André Chassaigne est sur les rangs. Partisan du Front de gauche, il affirme qu'il acceptera la décision des délégués, quelle qu'elle soit.

"ADVIENNE QUE POURRA"

En revanche, deux autres prétendants, le député André Gerin et Emmanuel Dang-Tran, prônent une candidature purement communiste.

Jean-Luc Mélenchon, qui s'est lancé dans une sorte de pré-campagne présidentielle dès janvier, a dit récemment attendre "le coeur tranquille" le verdict des communistes.

Un temps contesté pour son jeu personnel, le député européen a conduit avec succès la coalition PCF-PG aux élections cantonales de mars, où le Front de gauche a obtenu 10% des voix en moyenne là où il était présent.

"Je ne suis plus anxieux. J'ai fait mon devoir, j'ai le coeur tranquille. Le Front de gauche est un bel outil et advienne que pourra", a-t-il dit récemment à des journalistes.

Si Jean-Luc Mélenchon était intronisé, le PCF, qui a recueilli jusqu'à un quart des suffrages exprimés aux débuts de la Ve République, n'aurait pas de candidat spécifiquement communiste pour la première fois depuis 1974, année où François Mitterrand était candidat unique de la gauche.

Parallèlement, les négociations pour les élections législatives, qui doivent impérativement être bouclées avant le vote des militants du 16 au 18 juin, avancent à petits pas.

Pour accélérer les discussions, le PG a proposé la clef de répartition nationale suivante: 70% pour le PCF, 20% pour le PG, 10% pour les autres partenaires présents (GU).

Selon Eric Coquerel, son secrétaire national, ce geste a permis le 2 juin d'arriver à un accord sur 64 circonscriptions, alors qu'il en réclame 110.

"On constate qu'il reste beaucoup à faire pour se rapprocher de la liste des circonscriptions aujourd'hui présentée par le Parti de gauche", précise-t-il dans un communiqué, soulignant qu'une nouvelle réunion aura lieu mercredi prochain.

Gérard Bon, édité par Marine Pennetier

Source : Reuters


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