E-cat : Rossi présente une certification « volontaire »

Allez, un peu de bonnes nouvelles, ça ne ferait pas de mal..., En tout cas, ça se bagarre sévèrement du côté de la fusion froide et de l'énergie libre. Car on ne parle plus de projets ou d'inventeur loufoque, mais de machine presque à l'état de commercialisation, et là ça commence à barder... Car certains lobbies ne voient ça pas du tout, mais pas du tout, d'un bon œil. Mais non, ça se voit à peine... Ils ont même un site web !

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Les journées triomphales de l’E-cat, celles qui ont suivi la présentation faite à Zürich, sont en train de se transformer en une véritable guerre. Et cela en raison du fait, comme il fallait s’y attendre, que le clan des sceptiques a commencé à analyser les mots de Rossi, et à trouver différentes choses qui ne sont pas convaincantes.

L’attaquant le plus décidé a été Gary Wright du site Shut Down Rossi. Ce site est devenu une vraie mine d’or pour toux ceux qui n’ont jamais cru aux déclarations d’Andrea Rossi. Contrairement à ce qu’avait déclaré personnellement l’ingénieur italien, il n’existerait aucune attestation officielle de sécurité de l’E-cat.

Cela signifierait donc que le réacteur de Rossi pourrait difficilement être prêt pour une entrée sur le marché – comme Rossi, au contraire, continue de le confirmer. Il s’agit bien évidemment là de déclarations qui sapent décidément la crédibilité de la société, la Leonardo Corporation, ainsi que de tout l’entourage de Rossi.

C’est pour cette raison que l’ingénieur italien s’est empressé de répondre. Et il l’a fait avec son style habituel : avant tout il a dépoussiéré le surnom « puppet snake » « serpent  marionnette» pour  Wright. Ce dernier est, selon Rossi si visqueux au point de mériter le surnom réservé habituellement à Krivit. Il serait un journaliste payé par les adversaires économiques de la Leonardo Corporation pour discréditer l’E-cat. Et pas seulement. Selon Rossi, le nom de Gary Wright pourrait être inventé, une sorte de masque derrière lequel se cacherait quelqu’un d’autre. Inutile de dire que Rossi n’a pas voulu s’exposer d’avantage et n’a pas précisé à qui il pensait.

En outre, après cette tentative de discréditer l’adversaire, Rossi a vraiment mis en ligne une certification volontaire de sécurité consultable à l’adresse suivante: https://www.scribd.com/doc/105900247/Voluntary-Certificate-of-Compliance-With-Safety-of-Directive-2006-42-EC.

Voluntary Certificate of Compliance With Safety of Directive 2006/42/EC

Cette certification a été réalisée par un organisme tiers par rapport à la Leonardo Corporation. Fin de la discussion ? Pas vraiment, au moins pour deux raisons :

1. Une certification volontaire n’est pas officiellement reconnue. Si c’est une bonne nouvelle que la SGS Italie a certifié la sécurité du réacteur le 5 septembre dernier, néanmoins cela ne répond pas à la lettre aux remarques soulevées par Wright ;

2. Notons également qu’un certificat de sécurité n’est pas la même chose qu’un certificat de fonctionnement. Il est donc inutile que les partisans de Rossi agitent les feuilles signées par la SGS pour prouver le bon fonctionnement de l’E-cat.

Quoi qu’il en soit, en lisant ce document nous remarquons quelques détails intéressants qu’il est important de signaler, en dehors de toute dispute. La SGS déclare que la machine examinée a reçu une stimulation électrique de 200 kW pour une production thermique d’1 Mw. En outre, on parle d’une espérance de vie de cet appareil d’une vingtaine d’années et d’un poids total qui ne devra pas dépasser 10 tonnes.

Enfin, dans les petites notes, à la fin du document, il est clairement écrit que ce test a été effectué sur un prototype et qu’en aucune façon cette certification ne peut être utilisée pour autoriser la commercialisation du produit…

 

Source : Fusion-froide.com

 

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