Hollande et Merkel « évitent » le clash sur l'austérité à Bruxelles

Ah ! Je vous préviens, je n’ai pas été cherché bien loin ce matin. Mais quand on connaît la vérité, la mauvaise foi de l’article de Reuters mérite quand même d’être soulignée (informations complémentaires). C’est marrant, avec le temps on voit de plus en plus nettement que la propagande européiste est basée sur du …VENT… Enfin, plutôt de l’argent dette scripturale, ce qui revient au même… Aussi je vous laisse décrypter ce double langage avec délice… Rappelez-vous toutefois que l’on ne peut pas rembourser de la dette avec de la dette, car au final ça ne fait que remplacer une dette par une autre « dette », et il n’y a AUCUNE création de richesse dans le processus qui viendrait l’annuler... (sauf vos impôts bien sûr pour les fameux « intérêts » ; ))))

Et pour l’Allemagne et son « modèle », il n'y a pas de quoi pavoiser c’est le 3e pays le plus endetté au MONDE… Avec en plus une réelle précarité déguisée en « flexibilité » et 7 millions de « mini-job ».

Alors croyez-moi, vu la taille de l’intox ils peuvent se faire la bise dans leurs petits clubs de dirigeants européens…

Reste à savoir combien de temps encore ils arriveront à cacher la dure réalité aux peuples…

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PARIS (Reuters) - Paris et Berlin ont évité l'affrontement jeudi à Bruxelles sur le rythme auquel l'Europe doit réduire son endettement, les deux capitales reprenant à leur compte la stratégie économique consensuelle adoptée dans la soirée par le Conseil européen.

François Hollande et Angela Merkel n'ont pas voulu insister sur le fossé politique qui se creuse en Europe entre les pays tenants d'une stricte rigueur budgétaire et ceux, comme la France ou l'Italie qui plaident pour un assouplissement.

Le programme décidé en commun pour ranimer la croissance et contrer l'explosion du chômage des jeunes adopté par les Vingt-Sept donne néanmoins un léger soutien au socialiste français sur la conservatrice allemande.

"La stagnation de l'activité économique prévue pour 2013 et le niveau intolérable qu'a atteint le chômage montrent à quel point il est crucial de s'attacher en priorité à intensifier les efforts pour soutenir la croissance tout en assurant un assainissement budgétaire axé sur la croissance", souligne le texte européen.

Le président français n'a pas poussé l'avantage durant sa conférence de presse à la fin du sommet, se targuant de conduire une politique dans la droite ligne du texte adoptée par le Conseil européen.

François Hollande qui a reconnu mardi que son objectif de ramener le déficit à 3% du PIB en 2013 ne serait pas atteint, a même réclamé pour la France le statut du "bon élève" en terme d'assainissement de ses finances publiques.

"Nous tenons nos engagements mais nous faisons en sorte que cet effort ne contredise pas l'objectif de croissance", a-t-il expliqué.

"C'est ce débat qui va s'ouvrir avec la Commission et cette orientation qui nous est donnée aujourd'hui nous permet d'avoir cette discussion de manière confiante", a-t-il ajouté, évitant de répondre à une question sur ses différences de vue économique avec Angela Merkel.

Cette dernière a aussi fait valoir que les objectifs de croissance et de sérieux budgétaire n'était pas incompatibles.

UNE DISCUSSION "TRES CONSENSUELLE"

"Nous avons dit clairement aujourd'hui dans une discussion très consensuelle que l'assainissement budgétaire, les réformes structurelles et la croissance ne sont pas des objectifs contradictoires mais mutuellement complémentaires", a-t-elle dit durant sa conférence de presse.

Le gouvernement allemand s'est vanté mercredi d'être "envié par le monde entier" pour la bonne santé de ses finances publiques. Angela Merkel encourage ses partenaires du Sud de l'Europe à adopter la politique de rigueur salariale et de flexibilité à l'origine, selon elle, de ses succès économiques.

Jugés partiellement responsables de l'atonie de l'activité par des économistes, les efforts consentis pour réduire les déficits inquiètent aussi les politiques, qui craignent de voir le populisme gagner du terrain, comme en Italie avec le succès du Mouvement 5 Etoiles de l'humoriste italien Beppe Grillo.

Les dirigeants européens ont d'ailleurs été accueillis à Bruxelles par une manifestation organisée par les syndicats européens dénonçant une politique qui entraînerait l'UE dans une spirale négative.

Pour un diplomate européen, la marge de manoeuvre économique des dirigeants européens est cependant bien plus faible qu'ils ne veulent l'admettre.

"Les marchés vous tuent si vous perdez votre crédibilité budgétaire et ils vous tuent si vous n'avez aucun croissance, c'est donc un chemin assez étroit", estime-t-il.

Par Julien Ponthus et Luke Baker édité par Danielle Rouquié

 

Source : Reuters

Informations complémentaires :

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