Moment détente (?) : Pour Cohn-Bendit, « il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison… »

Vous vous rendez compte du ridicule de la situation quand même ? Cohn-Bendit, c’est le type qui était debout sur les barricades en 1968 pour faire tomber De Gaulle, qui avait fait l’affront aux Américains de leur envoyer notre porte-avions pour réclamer et rapatrier notre or… !  Et 48 ans plus tard, en 2016, ce type  nous explique que le peuple n’a pas toujours raison ??? Bonjour la girouette (pour ne pas dire plus...). Si après ça, vous n’avez toujours pas compris que c’est un agent du système, moi je ne peux rien pour vous…

Collabo 06 07 2016
L'ancien député européen Daniel Cohn-Bendit a eu des propos très fort contre le choix des Britanniques,
ce mardi 5 juillet. afp.com/MATTHIEU ALEXANDRE

L'ancien leader de la contestation de mai 1968, Daniel Cohn-Bendit, a prononcé ce mardi une diatribe sur les choix du peuple britannique qui a voté le Brexit.

La consultation populaire, organisée le 23 juin pour valider la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, est un processus qui déplaît à Daniel Cohn-Bendit. L'ex-eurodéputé écologiste était l'invité de France Inter ce mardi matin et n'a pas hésité à hausser le ton, pour marquer sa désapprobation sur le choix des Britanniques. Pour lui, il faut "retrouver une stratégie pour redonner la parole aux citoyens sur l'Europe", qui n'est pas le principe du référendum.  


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"Les Anglais savent qu'ils se sont trompés. Le peuple anglais a voté à 51% ou 52% pour le Brexit, maintenant, 10 à 20% des Brexitiens (qui ont voté pour la sortie du Royaume-Uni de l'UE, Ndlr) le regrettent", déplore l'écologiste. Des chiffres dont il n'a précisé la source et qui sont impossibles à vérifier.  

"Il y a des moments où il faut prendre ses responsabilités"

"Il y a des moments où il faut prendre ses responsabilités, continue Daniel Cohn-Bendit. Si le peuple veut la peine de mort, je suis contre le peuple, parce que la peine de mort, c'est indigne de l'humanité. Il faut arrêter de dire que le peuple a toujours raison." 

En fustigeant le choix du peuple, l'ancien leader de mai 1968 fait aussi référence à l'évolution de la relation franco-allemande, depuis la Seconde Guerre mondiale. "En 1955, si vous aviez fait un référendum en France : 'Est-ce que vous voulez vous réconcilier avec les Allemands ?', 70% des Français auraient dit non. On a fait cette réconciliation franco-allemande contre l'état d'esprit et ceux qui l'ont fait avaient raison, contre les peuples." 

Extrême droite et "déni de démocratie"

En quelques phrases, pourtant, l'invité de Patrick Cohen se contredit. "Quand un peuple vote pour l'extrême-droite, pour le nazisme, il n'a pas raison, même si c'est le peuple ", affirme-t-il dans un premier lieu. Puis, à peine deux minutes plus tard, il fait volte-face. "C'est vrai qu'il y a des problèmes démocratiques en France, affirme l'écologiste. Vous avez une démocratie où - et ce n'est pas ma tasse de thé - un parti comme le Front national fait 30%, il n'est pas représenté à l'Assemblée. C'est un déni de démocratie." 

Fervent défenseur de l'Union européenne, mais en faveur d'un remaniement de ses institutions, Daniel Cohn-Bendit a aussi annoncé qu'il était partant pour figurer sur une "liste transeuropéenne", lors du prochain scrutin en 2019. 

 

Source : l'express.fr

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