Répondant aux recommandations de la Commission européenne, le gouvernement annonce quatre ans d’austérité...

Bon, je crois que c'est clair. L'État se désengage, c'est-à-dire qu'il assurera de moins en moins ses fonctions de type éducation, sécurité sociale, retraites, routes, justice, armée, etc.

Par contre, il vous demandera toujours les mêmes sommes en impositions directes et indirectes, taxes variées ... cotisations, etc.

Ce qui ne sera pas le cas de toutes ces sociétés qui fraudent les impôts de façon industrielle, ou des bien nommés évadés fiscaux qui pourtant résident sur notre sol.

Reste à savoir où se situe le seuil de rupture... C'est pour cela que je m'inquiétais de l'indifférence totale qui touche la Grèce...

Austerite_06_12_2013.jpg

Le Premier ministre a annoncé mercredi une baisse des dépenses publiques de 50 milliards d’euros en quatre ans (2014-2017), prolongeant la réduction de 15 milliards déjà prévue pour 2014. Ce programme sera mené en parallèle avec la réforme de la fiscalité qui doit s’opérer « à prélèvements constants ».

Le gouvernement respecte ainsi en tous points les recommandations de la Commission européenne qui, pour résorber les « déficits », a toujours préféré la réduction des dépenses publiques aux hausses d’impôts sauf en ce qui concerne les taxes environnementales et la TVA.

De son côté, François Fillon, la veille de l’annonce faite par le Premier ministre, a publié dans le journal Le Monde une tribune libre allant dans le même sens.

Le Medef a lui aussi récemment, par la voix d’un de ses experts, argué que la réforme de la fiscalité passe d’abord par une réduction de la dépense publique rendue possible par la « restitution d’une partie des services publics au privé » et donné sa préférence à une hausse de la TVA pour ce qui concerne les impôts.

Dans la soirée, le Ministre du Travail, Michel Sapin, confirmant le plan d’économies pour les quatre ans à venir, a expliqué que la seule solution, si l’on ne touche pas aux impôts, est de réduire les dépenses publiques. Reprenant les critères du traité de Maastricht, il a souligné que les économies ne concernent pas seulement l’État, mais aussi la sécurité sociale et les collectivités locales.

Devant le Comité des finances locales, le même jour, le Premier ministre avait refusé de répondre à la question concernant le prolongement au-delà de 2015 de la baisse de 4,5 milliards des dotations accordées aux collectivités locales.

 

Source : Parti-ouvrier-independant.fr

Informations complémentaires :

 

 


Inscription à la Crashletter quotidienne

Inscrivez vous à la Crashletter pour recevoir à 17h00 tout les nouveaux articles du site.

Archives / Recherche

Sites ami(e)s