Pas de commentaire à Paris sur l'étude demandée par l'Allemagne...

Je crois que si l'Allemagne s'inquiète de la situation de la France, il serait judicieux qu'enfin vous en fassiez autant... (Informations complémentaires)

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PARIS (Reuters) - L'exécutif français n'a pas voulu commenter vendredi une information selon laquelle l'Allemagne, craignant un décrochage de l'économie de son principal partenaire, aurait demandé à ses experts économiques de réfléchir à des propositions de réforme pour la France.

"Evidemment, on ne fait pas de commentaire", a-t-on déclaré à l'Elysée.

Selon deux responsables allemands s'exprimant sous le couvert de l'anonymat, le ministre des Finances Wolfgang Schäuble a demandé au Conseil des experts économiques du gouvernement, connus sous le nom des "sages", de réfléchir à un rapport susceptible de donner des pistes de réformes pour la France.

Aucune requête formelle n'a toutefois été formulée et le ministère allemand des Finances a refusé de faire le moindre commentaire sur des "discussions non officielles".

En visite dans la société de biotechnologies Cellectis à Paris, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault n'a pas confirmé s'il avait connaissance d'une telle démarche.

"C'est vous qui le dites", a-t-il répondu aux journalistes qui l'interrogeaient surs les craintes de l'Allemagne à propos de la France, avant d'ajouter : "Nous communiquons en permanence avec eux (les Allemands) et d'ailleurs la semaine prochaine je serai à Berlin où je rencontrerai Mme (Angela) Merkel, et juste avant j'aurais eu l'occasion de parler aussi avec M. Schäuble."

Il a défendu en outre la politique de son gouvernement, qui donne la priorité à la lutte contre les déficits pour 2013 et vient d'annoncer un plan pour diminuer de 20 milliards d'euros les coûts des entreprises à l'horizon 2016.

"Je suis convaincu que ce que la France entreprend, c'est utile non seulement pour la France, mais c'est aussi utile pour l'Europe", a-t-il dit.

"Parce que tout l'enjeu c'est la croissance et la croissance c'est d'abord la stabilisation de l'euro, c'est la maîtrise des déficits publics, faire reculer la dette, et c'est aussi investir pour l'avenir (...) et puis aussi de soutenir son économie et son industrie ", a-t-il dit.

"C'est ce que nous faisons et je pense que ça c'est de nature à servir à la fois à la France et à l'Europe."

Julien Ponthus, avec Yann Le Guernigou, édité par Yves Clarisse

 

Source : Reuters.fr

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