Patrimoine : l'opération transparence du gouvernement fait pschitt !...

Vous allez dire il est jamais content !, Simplement, comme on l’a vu, il est très facile de dissimuler de l’argent à l’étranger (il paraît même que ça prend 13 mn pour ouvrir un compte). De plus, UBS semble le proposer systématiquement aux gens un peu « aisés » et apparemment ce ne sont pas les seuls...

Aussi j’ai trouvé une certaine indécence dans ces déclarations de patrimoine, comme si ça sonnait « faux » et que l’on se moquait du peuple (bien trop bête pour connaître ces ficelles).

Bref, heureusement les Français ne sont pas dupes, et ils savent inconsciemment par instinct que ces derniers sont « sponsorisés » d'une manière ou d'une autres, sinon droite comme gauche, comment expliquer leurs politiques suicidaires qui défient la logique la plus élémentaire...?

Dès lors le décalage entre nos élites et la population devient mortel

D'ailleurs,  je tenais à vous dire que j’ai eu des nouvelles de M. Verdin (le papa de Laureen), et ce dernier m’a dit que son dossier était entre les mains d’un juge d’instruction parisien depuis le 11 mars 2013, qui décidera de poursuivre ou pas…

En conclusion, voici un autre « test » démocratique taille réelle, du bon fonctionnement de nos institutions…

Je vous tiendrai informé si j’ai des nouvelles…

Bien à vous.

F.

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Quelques soulagements contre beaucoup de critiques. La publication du patrimoine des 37 ministres du gouvernement Ayrault a suscité de nombreuses réactions. "Ça ne répond pas à la question posée", résume le PCF.

Pour la première fois en France, les patrimoines des 37 ministres et du chef du gouvernement ont été dévoilés lundi après-midi, un gage de transparence voulu par l'exécutif après l'affaire Cahuzac, accueilli assez froidement au sein même du gouvernement.

Ainsi, le ministre délégué au Développement Pascal Canfin a déclaré lundi se sentir, une fois publiée sa déclaration de patrimoine, "blanchi en quelque sorte du soupçon généralisé" porté sur la classe politique par l'affaire Cahuzac. S'il a admis que "ça n'est que symbolique", le ministre écologiste a souligné que "le symbole en politique, ça compte". "Je préfère être dans un gouvernement qui fait cette transparence, qui est en quelque sorte l'anti-Fouquet's, l'anti-yacht de Bolloré, c'est un autre rapport à l'argent, beaucoup plus sain que celui du gouvernement précédent et de son président", a-t-il poursuivi.

Dire n'importe quoi

A droite, on s'en donne à cœur joie pour critiquer cette mesure de transparence, quitte à affirmer n'importe quoi. Camille Bedin, secrétaire générale adjointe de l'UMP, y voit une attaque contre les riches. "Voici nos ministres engagés dans la course du "moins riche que moi tu meurs !". Ceux qui ont de l'argent s'en excusent (...) "Salauds de riches !" semble être devenu le slogan du gouvernement." Guillaume Larrivé, député de l'Yonne et secrétaire national de l'UMP, dénonce lui une manœuvre de diversion de François Hollande "pour essayer de détourner l'attention de nos concitoyens. C'est le sens de ce strip-tease grotesque, qui dévoile les patrimoines ministériels pour tenter de dissimuler les vrais problèmes auxquels la France est confrontée."

S'attaquer aux inégalités

Au vu de la publication du patrimoine des ministres et des réactions qu'elle a suscitée , le porte-parole du PCF, Olivier Dartigolles, juge que l'opération tombe à plat. "Il ne s'agit pas de connaître dans le détail la vie privée des élus de la République, mais de lutter véritablement contre la fraude et l'évasion fiscale" en sanctionnant les fraudeurs, "y compris parmi les responsables politiques s'il y en a", et de s'attaquer aux conflits d'intérêts, "dans le champ politique comme économique". "Dans le climat actuel, marqué par une aggravation de la crise politique, des conditions de vie de plus en plus difficiles pour le plus grand nombre, le refus par le président Hollande d'un changement de cap alors que l'austérité conduit à l'échec, aggrave le pourrissement de la situation", écrit dans son communiqué Olivier Dartigolles, en préconisant de "s'attaquer aux inégalités qui sont la base même du système" car "le patrimoine de la finance s'accroît, quand le pouvoir d'achat du peuple diminue". "Dans l'exercice de transparence, nous aurions préféré la publication, sur le site de Matignon, du calendrier des grandes propositions de lois engageant le changement", conclut-il.

 

Source : Humanite.fr

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