Le coût de la pierre en France manifestement surévalué...

Comme on vous l’avait dit, les prix de l’immobilier neuf en France ont progressé de 84% sur les dix dernières années, alors que pendant le même temps les revenus moyens des ménages n'ont crû que de 43 %.

Le marché est donc surévalué à la hausse pour le plus grand bénéfice de certains acteurs, qui n’ont absolument aucun intérêt à le voir revenir à un taux normal…

Les seuls qui sont lésés dans l’histoire, ce sont les primo-accédants, car ceux qui ont déjà un bien immobilier peuvent le revendre « surcoté » pour en acheter un autre…

De plus les banques ne font plus de « véhicules » de prêts aux gens qui présentent le moindre risque. Aussi pour moi, quand il n’y aura tout simplement plus de demande, l’offre devrait se réguler d’elle-même, à moins qu’elle ne soit encore maintenue vers le haut artificiellement.

Encore une fois, qu’attend le gouvernement pour réguler tout ça ? Que tout le monde soit à la rue ?

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Après avoir reculé de 1,9 % l'année dernière, les prix de l'immobilier ne devraient pas baisser de plus de
3 % en France selon la Fnaim. Crédits photo : FRED DUFOUR/AFP

Par rapport aux revenus disponibles dans l'Hexagone, les loyers y sont surévalués de 39 % et le coût des m2 à l'achat y est excessif de 34 %.

Les prix de l'immobilier en France sont beaucoup trop chers. Ce n'est pas une association de consommateurs en colère qui l'affirme mais le prestigieux magazine The Economist. Le classement qu'il établit dans sa dernière livraison sur les prix de la pierre est formel : par rapport aux revenus disponibles dans l'Hexagone, les loyers y sont surévalués de 39 % et le coût des m2 à l'achat y est excessif de 34 %. Sur ce plan, la France est le plus mauvais élève de la classe européenne. En Angleterre, les loyers ne sont surévalués que de 19 % ; en Espagne, seulement de 15 %. C'est que, depuis l'éclatement de la crise des subprimes en 2007, les prix de l'immobilier ont reculé dans la majorité des pays européens. Ils ont chuté de 26,5 % en Espagne, de 16,5 % aux Pays-Bas, de 11,4 % en Angleterre… Rien de tout cela en France où ils ont augmenté de 1,1 % sur la période.

Bref, selon The Economist, il y a bien une bulle immobilière en France. Mais, si l'on en croit les réseaux d'agences immobilières, elle n'est pas près d'éclater. Après avoir reculé de 1,9 % l'année dernière, les prix de l'immobilier ne devraient pas baisser de plus de 3 % en France selon la Fnaim.

Reste que l'Hexagone n'est pas le pays dans le monde où la bulle immobilière est la plus préoccupante. C'est le Canada qui détient ce triste record. Là-bas, les loyers sont surévalués de 73 % et le coût de la pierre de 32 %. ­Hongkong est également dans une situation inquiétante avec des loyers surévalués de 81 % et une augmentation de 109 % du prix de la pierre depuis fin 2007.

 

Source : Lefigaro.fr

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