On vous avait prévenu en 2012 mais à l'époque personne ne nous a cru...
La loi travail était déjà là bien avant l’arrivée de François Hollande. La seule liberté qu’il avait (lui ou tout autre président), c’était de choisir la manière dont il devait la faire passer, et peut-être aussi le moment propice pour la faire passer. Cela signifie qu’il ne reviendra pas en arrière, du moins tant que les forces opposées à la loi resteront moins menaçantes que celles de la Finance, c’est-à-dire celles qui gouvernent, selon son propre aveu. Et quand on parle de Finance et de Marché, on parle évidemment de Wall Street et de la City. RI
Un gouvernement de droite aurait fait exactement pareil. L’économiste savait déjà que l’appartenance de la France à l’euro imposerait au prochain président, quel qu’il soit, des réformes visant à « flexibiliser le marché du travail » et « remettre en cause le CDI », comme cela a déjà été fait en Allemagne, en Espagne, en Italie ou en Grèce. Cela consiste a « réduire substantiellement les garanties des travailleurs en CDI et imposer plus de flexibilité sur les travailleurs français ». Donc, lorsqu’on entend Valls nous dire que ces réformes sont bonnes pour les salariés, il n’y a pas pire tromperie de la part du gouvernement.
Source : Reseauinternational.net
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