Fukushima mon amour...

Une histoire d'amour qui risque de durer quelques milliers d'années, et irradier de ses feux toute la planète. D'ailleurs l'universalité atomique de son attachement commence à toucher la France, ce qui ne vous laissera peut-être pas indifférent... Néanmoins, je vous rassure, les dernières contributions citoyennes de nos lecteurs chéris sont là pour vous tranquilliser. Il n'en va pas de même pour nos frères japonais qui, sans compter le taux de radiation, ont encore vu ce matin leurs tasses de café ou de thé trembler, ceci suite à un séisme de 6,5 sur l'échelle "ouverte" de Richter, qui a frappé l'est du Japon. Tout de suite la situation dans cet article de Radio Canada ci-dessous .

Update 26.02.2016 : Fukushima : 5 ans après, Tepco avoue avoir menti sur la gravité de l'état des réacteurs...

 

 

Après avoir découvert une  nappe d'eau hautement radioactive à Fukushima La société responsable de la centrale nucléaire en péril de a interrompu les opérations de pompage, dimanche, après avoir mesuré une très forte radioactivité dans une nappe d'eau qui a fui du réacteur 2.

 

Cette eau décelée dans le sous-sol de la salle de la turbine, située derrière le réacteur, présentait un taux de 1000 millisieverts [1 sievert] par heure, selon la compagnie Tokyo Electric Power (Tepco). Ce niveau est quatre fois plus élevé que la limite de 250 millisieverts jugée sûre par les autorités.

 

La société Tepco avait également affirmé que la radioactivité de l'eau dans le système de refroidissement du réacteur 2 était 10 millions de fois supérieure à la normale. Elle s'est plus tard rétractée en disant que l'employé qui avait pris les mesures, effrayé par les chiffres, avait pris la fuite sans faire de contre-vérification.

 

Dimanche soir, la société a présenté ses excuses en expliquant que ces niveaux alarmants étaient inexacts. « Ce chiffre n'est pas crédible », a déclaré un porte-parole de Tepco. Il a précisé que la société prendra de nouvelles mesures sans indiquer quand elle comptait les rendre publiques.

 

La possibilité d'une catastrophe demeure

 

Depuis le 11 mars, des centaines de personnes travaillent sans relâche à Fukushima Daiichi pour tenter de refroidir les réacteurs afin d'éviter que l'accident ne dégénère en catastrophe.

 

Les autorités nippones ont prévenu dimanche que ce danger était loin d'être écarté. Le porte-parole du gouvernement Yukio Edano a admis que les opérations d'urgences sur le site étaient particulièrement difficiles et a reconnu l'absence de réels progrès.

 

Tepco avait déjà évacué temporairement ses travailleurs après avoir enregistré des taux de radioactivité de plusieurs centaines de millisieverts par heure autour des réacteurs endommagés de la centrale.

 

Jeudi, des employés mal équipés ont été brûlés aux pieds après avoir marché dans une flaque d'eau radioactive dans la salle de la turbine du réacteur 3 où le niveau de radiation atteignait 180 millisieverts par heure. Dimanche, ce taux est monté à 750 millisieverts par heure.

 

Samedi, des taux d'iode 1250 fois plus élevés que la norme légale ont été détectés en mer non loin de la centrale.

 

Par ailleurs, plus de deux semaines après le tremblement de terre et le tsunami, le bilan s'élevait dimanche à 10 489 morts et plus de 16 620 disparus, selon la police du Japon.

 

Radiation.jpg

 

(à vous de deviner l'échelle, elle n'était pas notée)

 

Source : Radio Canada International

 

 

 

 

 

 


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